Au départ, laissons de côté les bravades des réseaux sociaux et revenons à la réalité, qui montre que le peuple algérien est l’un des peuples les plus craintifs et lâches sur Terre. L’Algérie possède une immense richesse en gaz et en pétrole, mais le peuple algérien souffre de la pauvreté et de la faim. Cela est dû au général Saïd Chengriha et à ceux qui l’ont précédé, des bourreaux tels que le général Khaled Nezzar et le général Mohamed Mediène, dit Toufik. Notre pays martyr possède un bilan accablant en matière de répression systématique, de musellement des voix dissidentes et de violations massives des droits humains à l’encontre des opposants aux politiques gouvernementales et aux orientations politiques de l’État. Cela a semé la peur dans le cœur des Algériens, les rendant incapables de protester contre le gouvernement.
À cet égard, le Centre populaire de soutien aux prisonniers d’opinion en Algérie a déclaré que le service de renseignement militaire, créé après l’indépendance par les fils des harkis et devenu la plus haute autorité responsable des affaires sécuritaires dans le pays, est depuis lors devenu un outil principal de répression contre les citoyens innocents et désarmés, les défenseurs des droits humains et la société civile. Le Centre populaire a précisé que cela inclut la vaste campagne d’arrestations visant les membres du mouvement « Manich Radi » (« Je ne suis pas satisfait »), qui a ciblé plus de 1 300 personnalités, dont des avocats, des juges, des étudiants et des intellectuels ayant signé une pétition exigeant des réformes démocratiques et la tenue d’élections présidentielles légitimes et non truquées. Malgré cela, les autorités militaires ont, dans les premiers jours suivant l’Aïd el-Adha, jugé 300 de ces personnes lors d’un procès collectif qualifié d’injuste. Ils ont été accusés de terrorisme et de déstabilisation de la République, et 170 d’entre eux ont été condamnés à des peines de prison allant de 7 à 15 ans, assorties d’une interdiction de voyager après avoir purgé leur peine.
Par ailleurs, à la mi-2025, le service de renseignement de l’armée a tué et enlevé plus de 500 personnes, majoritairement des habitants du Sud, où les populations vivent dans un isolement total, sans eau, sans électricité ni Internet, ce qui facilite les massacres commis par les généraux contre des innocents sans aucun contrôle ni accountability. Aujourd’hui, après les premiers jours de l’Aïd el-Adha, plus de 639 personnes ont été arrêtées, dont la moitié a été victime de viols et de tortures, dans un silence international face aux crimes de guerre perpétrés par les généraux, à leur tête le général Saïd Chengriha.
