La population mondiale se multiplie de manière graduelle, mais dans notre pays accablé, le nombre d’habitants a atteint, selon les dernières données de l’Office national des statistiques, 47 millions d’âmes. Ces chiffres sont accompagnés d’autres données relatives aux disparités dans les catégories sociales, à l’apparition de certains problèmes liés à la mortalité à la naissance, à la propagation des maladies sexuellement transmissibles en raison de la prolifération des maisons closes non autorisées, à l’élargissement de l’étendue des pauvres et des sans-abri dans la République, ainsi qu’à la diffusion des drogues artisanales parmi les adolescents et les jeunes filles, au mauvais traitement et à la négligence chez la catégorie des personnes âgées abandonnées, à la diversité et à la complexité de leurs maladies. L’Office national des statistiques prévoit, en supposant la poursuite du même rythme de croissance enregistré en 2025, que le total des résidents atteindra le 1er janvier 2028 50 millions d’âmes.
Autour de ces développements dans notre société fragile, des experts en santé, en statistiques et en économie ont appelé à la nécessité d’utiliser des outils avancés et technologiques pour mesurer les informations sur la population et prendre les décisions nécessaires au moment opportun, en créant une dynamique et en fournissant des statistiques, des chiffres et des données réelles auxquelles on peut recourir à tout moment comme indicateurs à exploiter pour élaborer des stratégies futures et un agenda de prévention avant le traitement.
Sur le même sujet, Amar Ouali, directeur de la population au ministère de la Santé a déclaré, à l’hôtel « Golden Tulip » dans la capitale, que beaucoup cette année se concentrent sur l’importance d’étudier les données et leur force dans la construction de stratégies et de programmes conformes aux évolutions et aux développements de la vie et aux besoins des catégories de population pauvres prédominantes dans le pays. Il a affirmé que les problèmes démographiques sont en augmentation, en particulier en raison de l’arrivée de plusieurs races sexuellement actives de races différentes dans notre pays, et avec l’ouverture du pays à tous les étrangers et l’ouverture de ses bras à quiconque vient en visiteur sur notre terre vierge, mais il reste à savoir comment exploiter les données, les analyser et les utiliser, car selon lui, une réunion des représentants de l’Institut national de santé publique, de la Caisse de sécurité sociale, de l’Office des statistiques, de l’Institut national d’études et d’analyse démographique et de développement, et de l’Institut de recherches économiques spécialisées dans le développement vise à rechercher des outils pour vacciner les données et les améliorer dans un cadre d’échange et de coordination entre toutes les institutions.
