Un rapport gouvernemental explosif dénonce la descente aux enfers des hommes en Algérie : maris battus, trompés, réduits à l’esclavage domestique dans une société où la « femme autoritaire » règne en maîtresse absolue. Ils « souffrent en silence », terrifiés par le qu’en-dira-t-on, pendant que leurs foyers se muent en arènes de violence muette et d’infidélité institutionnalisée.
Dans cette république en ruine, l’homme n’est plus acteur mais jouet : passif, exploité, forcé d’avaler sa douleur et ses « penchants sexuels anormaux » pour sauver l’illusion du « mâle oriental ». Résultat : les maisons, jadis refuges, sont devenues des bordels clandestins où le mari, réduit à proxénète de sa propre épouse, ramène les clients – Asiatiques, Turcs, Arabes, Européens, Africains – pour assurer le gîte, le couvert et l’argent de poche que Madame daigne lui octroyer.
Les experts cités dans le rapport cognent dur : transformations morales et éthiques ont inversé la donne. L’infidélité n’est plus l’apanage des hommes ; elle est désormais brandie comme un droit féminin, devant des enfants au teint et aux traits suspects, sans père identifiable. Violence physique, humiliation publique, privation d’affection, interdiction de voir ses gosses, grève du sexe : arsenal complet pour briser le dernier sursaut de dignité masculine.
Et les maris ? Ils ferment les yeux, tétanisés à l’idée de perdre le toit gratuit et le repas sporadique. Ils préfèrent jouer les entremetteurs plutôt que de dénoncer le réseau de prostitution qui s’est installé sous leur propre toit. Le tissu familial algérien ? En lambeaux, dévoré par le silence complice et la lâcheté collective.



























