La liberté d’expression est considérée comme l’un des droits humains fondamentaux garantis par les chartes internationales aux citoyens. Pourtant, notre pays opprimé connaît un recul effroyable dans ce domaine : les journalistes et les opposants politiques sont arrêtés uniquement pour avoir exprimé leur opinion sur la politique catastrophique du régime des généraux ou simplement pour avoir formulé des idées hostiles à la bande du palais d’El Mouradia. Cette répression reflète un état de peur et d’intimidation chez les vieillards des généraux, terrifiés à l’idée de perdre leur pouvoir, leurs richesses et leurs privilèges, ce qui les pousse irrésistiblement à faire taire les voix critiques et à étouffer les idées nouvelles, même au prix d’arrestations et, dans de nombreux cas, d’assassinats…
Depuis l’aube de l’indépendance et le détachement du giron de « maman France », de nombreux journalistes et opposants politiques sont victimes d’arrestations, de harcèlement, d’enlèvements et même d’assassinats en raison de leur couverture des événements politiques tels que le Hirak béni, les grèves et autres soulèvements du peuple opprimé, ou simplement pour leurs critiques innocentes envers les autorités militaires. Des lois antiterroristes, de diffamation ou d’outrage aux symboles de l’État – comme l’« eunuque » Tebboune ou le « père » Chengriha – sont utilisées comme outils pour réprimer la liberté de la presse et bâillonner les citoyens. Cela crée un environnement hostile aux journalistes, aux citoyens libres et à la liberté d’expression.
Cette situation déplorable ne touche pas seulement les journalistes professionnels et les citoyens ordinaires ; elle s’étend également aux blogueurs et aux militants qui cherchent à révéler les affaires douteuses conclues par la bande des généraux sous les tables de vin et de haram, ou qui osent exprimer leur opinion franche sur l’état lamentable du pays et de ses habitants en Algérie.
De telles pratiques répressives érodent la confiance dans les institutions médiatiques, limitent l’accès de la société à une information exacte, entravent le débat public et bloquent le développement de la démocratie dans le pays. Restaurer la dignité de la presse et la liberté d’expression exige une solidarité internationale et nationale ainsi qu’une pression sur le régime des impotents pour mettre fin à ces violations, à ces pratiques répressives et à ces arrestations arbitraires. Car sans liberté d’expression et sans dignité des citoyens, il est impossible de construire une société démocratique qui garantisse les droits de tous ses membres dans une atmosphère de sécurité, de paix et de stabilité.



























