Notre pays a connu récemment des inondations dévastatrices qui ont révélé la fragilité des infrastructures, la mauvaise qualité des routes et des bâtiments, ainsi que la tricherie évidente dans la construction de logements précaires, entraînant des pertes humaines et matérielles considérables. Les pluies torrentielles ont submergé de nombreuses wilayas et régions isolées, provoquant la disparition de nombreux enfants et femmes, laissant des familles entières dans la panique et l’angoisse, craignant de subir le même sort que leurs proches portés disparus. À cela s’ajoute une pénurie aiguë de nourriture et d’eau potable, ainsi qu’une quasi-absence d’eau douce après l’explosion des canalisations d’eaux usées due aux inondations et à la fraude dans les matériaux utilisés pour les infrastructures du pays…
La crise s’est aggravée avec l’inondation des habitations par les eaux usées chargées d’immondices et d’excréments, provoquant la propagation d’odeurs nauséabondes, la détérioration des conditions sanitaires et le décès de personnes asthmatiques ou allergiques à cause de l’eau polluée et des émanations toxiques. Ces inondations n’ont pas seulement détruit les maisons, elles ont aussi entraîné la perte des réserves alimentaires et des biens essentiels, plongeant la population dans la faim et la soif en plein hiver. Cette catastrophe met en lumière l’échec flagrant des autorités militaires dans la gestion des crises et le développement d’infrastructures capables de résister aux aléas naturels. L’absence de planification rigoureuse et d’investissement dans les projets d’infrastructure accroît la souffrance des citoyens démunis, livrés à eux-mêmes face aux crises, sans aucun soutien effectif de la part de la junte au pouvoir. Cette situation exige une réaction immédiate du gouvernement de la honte et de l’humiliation, non seulement pour apporter une aide humanitaire aux damnés et aux opprimés, mais aussi pour réévaluer les politiques d’infrastructure et élaborer des stratégies efficaces de gestion des catastrophes naturelles futures, qu’il s’agisse d’inondations ou de séismes…

























