A la proximité de la grande poste au centre de la capitale des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées pour se manifester pour le 17eme vendredi consécutif afin d’exiger le départ du chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensaleh.
Les manifestants scandaient haut et fort des slogans hostiles au régime politique algérien « le peuple veut un pouvoir civil plutôt que militaire », « Pas de prolongation présidentielle pour Bensaleh ».
Ce sont des messages clairs et directs adressés à l’armée qui dirige le pays depuis 1962 tout en indiquant que le mouvement va garder sa spontanéité, son caractère populaire et pacifique.
En fait les manifestants ont rejeté la décision du Conseil constitutionnel de prolonger le mandat du président par intérim Abdelkader Bensalah, estimant que la décision prise par le Conseil constitutionnel était illicite et contraire aux exigences de la population.
Le Conseil constitutionnel « la plus haute instance juridique du pays » a déclaré « impossible » de tenir des élections présidentielles à la date prévue le 4 juillet prochain, il a accordé au président par intérim, Abdelkader Bensaleh, de rester à son poste jusqu’à l’élection d’un nouveau président du pays sur la base des chapitres 7 et 8 de la Constitution.
Les manifestants exigent maintenant la démission de Bensaleh, dont le mandat va expirer le 9 juillet, conformément à la Constitution et affirment que cette décision est contre la volonté du peuple qui réclame le départ immédiat des 3 B et refuse également qu’ils supervisent les élections.
En fait La population veut de solides garanties qu’il y aura des élections libres et équitables après un court délai avec la mise en place d’une assemblée constituante dotée de tous les pouvoirs et dirigée par des autorités honnêtes qui défends la demande du people algérien, loin des solutions constitutionnelles qui n’ont contribué qu’à la complexité de la crise qui sévit dans le pays depuis la démission de Bouteflika il y a deux mois.
Par ailleurs, plusieurs partis politiques ont salué la proposition du général de corps d’armée Ahmed Gaid Salah, en insistant sur la nécessité d’utiliser les symboles du système afin de garantir le succès du dialogue et la crédibilité de ses résultats.