L’administration du président des États-Unis, Joe Biden, a ordonné le retrait d’un porte-avions du Golfe. La décision pourrait apaiser les tensions avec l’Iran.
Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a déclaré que le groupe aéronaval de l’USS Nimitz avait quitté le commandement central de l’armée américaine au Moyen-Orient pour rejoindre la région du commandement indopacifique.
La Maison Blanche dirigée par Biden n’a pas jugé nécessaire de maintenir le navire de guerre dans la région. L’allégation implique qu’aucune menace imminente pour la sécurité américaine n’a été détectée dans la région. Toutefois, Kirby a refusé de discuter de l’évaluation actuelle par le Pentagone d’une menace militaire iranienne potentielle pour les bases américaines ou les alliés du Golfe. « Nous ne prenons pas de telles décisions à la légère » déclare t –il.
Kirby n’a pas indiqué si le Nimitz serait remplacé dans un proche avenir, notant que l’US Navy dispose d’un nombre limité de porte-avions. « Nous surveillons constamment la menace », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, des sources ont déclaré que le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a chargé la formation d’une délégation de négociation sur l’avenir de l’accord nucléaire avec l’Iran, comprenant des experts, certains d’entre eux des faucons, tandis que Téhéran adhère au rejet de toute modification des termes de l’accord.
Par ailleurs, selon des sources proches de l’administration américaine, que le secrétaire d’État américain Anthony Blinken avait demandé au nouvel envoyé américain en Iran, Rob Mali, de former une équipe de négociation composée de diplomates et d’experts, avec des positions différentes sur l’avenir de l’accord nucléaire,
Ces mêmes sources indiquent que l’administration Biden essaie d’éviter de s’appuyer sur la pensée d’une seule équipe lors de la formulation de sa politique sur l’Iran, et en tenant que l’envoyé est en contact avec ses homologues européens, ainsi qu’avec des responsables israéliens et les États du Golfe.
D’un autre côté, le dirigeant iranien Ali Khamenei a déclaré que les ennemis sont incapables de commettre une quelconque stupidité contre la République islamique, comme il l’a dit.
Le guide iranien a affirmé que Téhéran était – et est toujours – confronté à des dilemmes, mais il avance néanmoins de plein fouet.
Khamenei a ajouté que certaines institutions internes cherchent à renforcer la force du pays, et certaines d’entre elles gaspillent des opportunités, mais la force et la solidité de l’Iran augmentent de jour en jour, malgré cela.
De son côté, le président iranien Hassan Rohani a déclaré – lors d’une réunion du cabinet, que son pays n’accepterait pas de modification des termes de l’accord nucléaire de 2015 et que l’accord n’inclurait pas de nouvelles parties.