Le ministère iranien de l’Intérieur a annoncé les résultats préliminaires de l’élection présidentielle du pays, selon lesquels Ebrahim Raisi a remporté le plus grand nombre de voix.
Selon ce rapport, sur un total de 28 millions et 600 mille voix, Ebrahim Raisi, plus de 17 millions et 800 mille voix, Mohsen Rezaei Mirghaid, 3 millions et 300 mille voix, Nasser Hemmati , 2 millions et 400 mille voix Et Amir Hossein et Ghazizadeh ont remporté un million de voix.
Après la révolution, Ebrahim Raisi a rejoint la magistrature et a été procureur dans plusieurs villes tout en étant formé par l’ayatollah Khamenei, devenu président de l’Iran en 1981.
M. Raisi est devenu procureur adjoint à Téhéran alors qu’il n’avait que 25 ans.
Alors qu’il occupait ce poste, il a été l’un des quatre juges à siéger dans des tribunaux secrets créés en 1988 et connus sous le nom de « Commissions de la mort ».
Les tribunaux ont « rejugé » des milliers de prisonniers purgeant déjà des peines de prison pour leurs activités politiques. La plupart étaient membres du groupe d’opposition de gauche Mujahedin-e Khalq (MEK), également connu sous le nom d’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI).
Quelque 800 portraits de prisonniers politiques exécutés en Iran en 1988 après avoir été exposés par des représentants en France de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran sur l’esplanade des Invalides à Paris
M. Raisi a déclaré que les exécutions de 1988 étaient justifiées par une fatwa de l’ayatollah Khomeini
Le nombre exact de ceux qui ont été condamnés à mort par les tribunaux n’est pas connu, mais des groupes de défense des droits humains ont déclaré que près de 4 000 hommes et femmes ont été exécutés et enterrés dans des fosses communes anonymes dans ce qui constitue un crime contre l’humanité.
Les dirigeants de la République islamique ne nient pas que les exécutions ont eu lieu, mais ils ne discutent pas des détails et de la légalité des cas individuels.
M. Raisi n’a pas publiquement reconnu son rôle, mais il a déclaré que les exécutions étaient justifiées en raison d’une fatwa, ou décision religieuse, de Khomeini.