Paris a décidé de durcir les conditions d’octroi de visas aux citoyens algériens, marocains et tunisiens en réponse au « refus » des trois pays de délivrer les permis consulaires nécessaires au retour des immigrés de leurs ressortissants, a annoncé mardi le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal. .
Il a déclaré – dans des déclarations sur Radio « Europe 1 » – que cette décision « est une décision radicale et inédite, mais elle était nécessaire, car ces pays n’acceptent pas le retour de ressortissants que nous ne voulons pas et que nous ne pouvons pas garder en France ».
Selon ce qui a été rapporté par le site de la radio, en ce qui concerne le cas de l’Algérie, la justice française a émis 7 731 engagements de quitter le territoire français – dans la période de janvier à juillet de cette année – alors que seulement 22 Algériens sont rentrés chez eux, soit un peu plus de 0,2 %.
Selon les autorités françaises, cela est dû au fait que l’Algérie refuse de délivrer les autorisations consulaires nécessaires à l’expulsion de ses citoyens, document sans lequel l’expulsion ne peut être effectuée.
Selon le même site Internet, après que les autorités françaises eurent multiplié les démarches pour résoudre le problème, adopté le dialogue, intensifié l’aide au développement et recouru aux menaces en dernier recours, le pouvoir exécutif français a adopté des sanctions.
En outre, la France a indiqué que cette décision avait été prise secrètement il y a un mois, alors que le chef de l’État Emmanuel Macron avait décidé de diviser par deux le nombre de visas délivrés à l’Algérie et au Maroc, et de 30 % à la Tunisie, en considérant 2020 comme année de référence.
Le site indiquait qu’avec l’immigration occupant le devant de la scène et l’attention des Français, Macron sait qu’il n’a pas le temps avant les élections présidentielles, et s’il veut corriger sa politique d’immigration, il n’aura d’autre choix que de prendre des décisions radicales.