Le président américain Joe Biden a déclaré que de nouvelles sanctions seraient imposées cette semaine après la répression des manifestations en Iran.
Dans un communiqué publié le lundi il a déclaré : « Je suis profondément préoccupé par les informations faisant état de l’intensification de la répression violente des manifestants, y compris des étudiants et des femmes en Iran, qui réclament l’égalité des droits et leur dignité humaine fondamentale. » »
Il a ajouté : « Ils exigent des principes universels et justes qui sont à la base de la Charte des Nations Unies et de la Déclaration universelle des droits de l’homme et le gouvernement iranien a privé son peuple des libertés fondamentales pendant des décennies et a réprimé les aspirations des générations successives par l’intimidation, la force et la violence ».
Il a souligné que les États-Unis d’Amérique soutenaient les femmes iraniennes et tous les citoyens iraniens qui ont inspiré le monde par leur courage.
Soulignant que les États-Unis facilitent l’accès des Iraniens à Internet, il a ajouté : « L’accès à des plateformes et des services sûrs et étrangers sera facilité ».
Biden a appelé à la responsabilisation des autorités et des institutions iraniennes, telles que la police de la sécurité qu’il a qualifiée de responsable de l’utilisation de la violence pour réprimer la société civile.
les protestations de l’Iran ; Suppression généralisée des étudiants et citoyens honorables venus soutenir l’université
Le président des États-Unis a souligné que « les États-Unis d’Amérique imposeront plus de frais aux auteurs de la répression en Iran ». Ceci en dépit du fait qu’avant cela, au cours de la première semaine des manifestations en Iran, le Trésor américain avait inclus la police de la sécurité morale de la République islamique d’Iran et certaines personnalités de la sécurité iranienne dans sa liste de sanctions.
En fin de compte, Biden a appelé les autorités iraniennes à rendre des comptes et à soutenir les droits des Iraniens à manifester librement.
Des manifestations ont commencé en Iran après la mort de Mahsa Amini alors qu’elle était détenue à Téhéran. Mahsa (Zina) Amini a été arrêtée mardi par la patrouille d’orientation de Téhéran et transférée à la police de sécurité de Téhéran. Les images de la vidéosurveillance ont montré qu’il était tombé au sol après avoir parlé à l’un des membres des forces présentes dans la salle de détention du ministre. Il est décédé le vendredi 25 après avoir été hospitalisé pendant trois jours à l’hôpital Kasri de Téhéran. Son corps a été enterré dans sa ville natale, Saqqez, en présence d’un grand nombre de manifestants et de personnes en colère. L’hôpital Kasri a annoncé que la cause du décès de Mehsa Amini était une crise cardiaque et un infarctus cérébral, cependant, le rapport médico-légal n’a pas encore été publié, mais de nombreux témoins disent que Mehsa Amini a été battu à la tête pendant sa détention.