Les États-Unis d’Amérique, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et l’Italie ont appelé aujourd’hui les parties libyennes à assumer leurs responsabilités, à organiser rapidement des élections et à mettre pleinement en œuvre l’accord de cessez-le-feu afin de préserver l’unité et la souveraineté du pays.
Cela est intervenu après que le commandant en chef de l’armée libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, a déclaré une « dernière chance » pour dessiner une feuille de route et organiser des élections en Libye. La Grande-Bretagne a exprimé sa préoccupation face au passage d’un an depuis que les élections libyennes, qui étaient prévues pour le 24 décembre 2021, ont été reportées sans atteindre les dates prévues. Washington, Londres et Rome ont affirmé, dans une déclaration commune qui leur a été adressée, que les élections présidentielles et législatives nationales, libres, équitables, transparentes et inclusives, le plus tôt possible dans toutes les régions de la Libye, sont la volonté claire et l’ambition du peuple libyen qui méritent un gouvernement unifié, démocratiquement élu, qui puisse gouverner dans l’intérêt de tout le pays.
Le ministère britannique des Affaires étrangères a appelé tous les acteurs libyens et les principales parties prenantes à travailler avec le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Abdoulaye Bathily, par le biais d’un règlement et d’un engagement constructif pour s’acquitter de leurs responsabilités envers le peuple libyen sur les plans politique, sécuritaire, économique et droits de l’homme afin d’assurer la stabilité, la sécurité et la prospérité à long terme.