Les manifestations contre le plan de réforme judiciaire de Netanyahu continuent dans les territoires occupés

Plus de 600 000 Israéliens ont manifesté samedi dernier contre le projet de réforme judiciaire de Netanyahu dans les territoires occupés, selon des sources médiatiques. Les manifestants ont organisé une marche devant la maison de Yoav Galant, le ministre de la Guerre Israélien, pour le contraindre à s’opposer au plan de réforme judiciaire.
Alors que des dizaines de milliers de personnes protestaient contre le plan de réforme judiciaire, Yoav Galant a appelé à l’arrêt immédiat du processus d’approbation de la réforme. Il a déclaré : « Je dis haut et fort que le plan de réforme judiciaire doit être stoppé. Le système judiciaire a besoin de changements, mais cela nécessite un dialogue, surtout compte tenu de la fracture croissante entre les Israéliens, qui a également pénétré l’armée et les services de sécurité israéliens, et cela est considéré comme une menace directe et tangible pour la sécurité d’Israël ».
La demande de Galant d’arrêter le processus d’approbation du plan de réforme judiciaire a suscité la protestation d’Itamar Ben Goyer, le ministre de la sécurité intérieure de la ligne dure du cabinet de Netanyahu. Ben Guer a demandé à Netanyahu de retirer Galant de son poste de chef du ministère de la Guerre. « Galant a succombé au chantage et aux menaces des anarchistes qui cherchent à désobéir et utilisent l’armée comme outil de négociation. Je demande au Premier ministre de le congédier (Galant) immédiatement », a déclaré Ben Goyer.
Depuis environ 12 semaines, des milliers de personnes protestent contre les réformes judiciaires dans les territoires occupés. Un projet de loi présenté par le ministre de la Justice Yario Levin en janvier, s’il est adopté, réduirait considérablement les pouvoirs de la Cour suprême et permettrait au gouvernement de contrôler le processus de nomination des juges.
Pendant ce temps, les autorités israéliennes ont annoncé que Netanyahu avait directement participé au plan de réforme judiciaire du cabinet et ignoré le conflit d’intérêts résultant de la poursuite de son procès pour corruption.