L’Ouest américain est actuellement confronté à une série d’incendies dévastateurs, exacerbés par une nouvelle vague de chaleur. La Californie, l’Oregon et l’Utah sont particulièrement touchés, avec des feux qui se propagent rapidement sous l’effet des températures extrêmes.
En Californie, les pompiers sont engagés dans une lutte acharnée contre 21 incendies d’ampleur variable, comme le rapporte CalFire. Le comté de Riverside, à l’est de Los Angeles, est particulièrement affecté. Deux incendies majeurs ont éclaté dimanche dans des zones résidentielles, brûlant environ 800 hectares, endommageant des bâtiments et entraînant des ordres d’évacuation. Cette intensité des feux est exacerbée par la sécheresse persistante, conséquence directe des vagues de chaleur répétées depuis début juin.
En Oregon, l’incendie Cow Valley, devenu un « mégafeu », a dévasté plus de 400 km², bien que son avancée soit maintenant contenue à 80%. La gouverneure Tina Kotek a exprimé des préoccupations quant à une saison des feux particulièrement agressive. En Utah, près de Salt Lake City, un incendie récent a entraîné l’évacuation de plusieurs foyers et semé la panique parmi les résidents.
Cette recrudescence des incendies coïncide avec une nouvelle vague de chaleur qui touche plus de 30 millions d’Américains. Les alertes canicule concernent plusieurs États, dont la Californie, l’Arizona, le Nevada, l’État de Washington et l’Oregon. Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, avait prévenu mi-juillet que la saison des feux s’annonçait particulièrement active, après deux années de répit dues à des hivers pluvieux. La végétation dense qui a repoussé est désormais extrêmement sèche, ce qui facilite la propagation des flammes.
les feux ont ravagé 840 km² depuis le début de l’année, un chiffre bien supérieur à la moyenne des cinq dernières années. Cette intensification des incendies est étroitement liée aux vagues de chaleur, considérées comme un signe du réchauffement climatique causé par la dépendance aux énergies fossiles. Le mois de juin le plus chaud jamais enregistré dans le monde, selon l’observatoire européen Copernicus, a précédé cette vague de chaleur étouffante.
Les incendies de forêt, combinés à des températures extrêmes, représentent un défi majeur pour la gestion des risques environnementaux et humains. La réponse des autorités locales et les mesures de prévention deviennent cruciales pour minimiser les dégâts et protéger les communautés vulnérables. Les scientifiques et les responsables doivent continuer à surveiller l’évolution de la situation et à adapter les stratégies de gestion des incendies en fonction des nouvelles données climatiques et environnementales.