Le FBI et d’autres agences fédérales ont officiellement accusé l’Iran d’avoir piraté le serveur de campagne de Donald Trump et tenté de s’infiltrer dans celui de Kamala Harris. Ces cyberattaques, selon les services de renseignement américains, s’inscrivent dans une stratégie plus large de Téhéran visant à s’immiscer dans la politique américaine et à éroder la confiance du public dans les institutions démocratiques.
Bien que la campagne de Trump et des experts en cybersécurité aient déjà soupçonné l’Iran, c’est la première fois que le gouvernement américain porte une telle accusation officielle. Ces attaques, ciblant les deux principaux partis politiques américains, illustrent la volonté de l’Iran d’influencer l’élection présidentielle de 2024, jugée cruciale pour ses intérêts nationaux.
En visant les deux principaux partis politiques, les hackers iraniens ne se contentent pas de semer la discorde ; ils cherchent également à affaiblir les structures politiques des États-Unis, un pays dont les décisions stratégiques influencent directement la stabilité du Moyen-Orient.
Cette ingérence électorale n’est pas sans précédent ; les autorités américaines rappellent que l’Iran, a déjà employé de telles tactiques, non seulement aux États-Unis, mais aussi à l’international, révélant une stratégie globale d’influence politique par le biais du cyberespace. Les implications de ces cyberattaques sont préoccupantes. Elles visent à perturber le processus électoral en influençant le choix des électeurs et en fragilisant la démocratie américaine. Cette tactique, déjà utilisée par l’Iran lors de précédents cycles électoraux, démontre une stratégie d’ingérence politique globale via le cyberespace.
« Nous avons observé une intensification notable des activités iraniennes au cours de ce cycle électoral, marquée par des opérations d’influence ciblant le public américain ainsi que des cyberattaques visant les campagnes présidentielles », souligne le communiqué. Ce message a été diffusé non seulement par le FBI, mais aussi par le Bureau du Directeur de la Sécurité Nationale, des Renseignements, et de la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency.
Cette déclaration fait écho aux conclusions de grandes entreprises technologiques telles que Microsoft, qui a récemment publié un rapport sur les tentatives d’interférences étrangères dans les élections de cette année, et Google, qui a révélé que des groupes iraniens liés au Corps des Gardiens de la Révolution Islamique avaient tenté de compromettre les comptes de messagerie personnels de plusieurs personnes associées aux campagnes de Joe Biden et Donald Trump depuis le mois de mai.
Les confirmations apportées par Microsoft et Google renforcent la gravité de la situation. Les efforts de l’Iran pour perturber l’élection de 2024 sont bien réels et représentent une menace pour la sécurité nationale des États-Unis. Face à ces défis, la cybersécurité devient une priorité pour protéger l’intégrité du processus électoral.