Le prince Harry, dans un tournant inattendu, semble chercher à utiliser la récente frayeur de sécurité lors de la tournée « Eras » de Taylor Swift pour revendiquer la réinstauration de sa protection royale. Depuis que lui et Meghan Markle ont renoncé à leurs rôles de membres actifs de la famille royale, leur sécurité a été révoquée, une décision qui a conduit à des tensions avec les autorités britanniques. Dans l’espoir de récupérer une protection adéquate pour sa famille, Harry s’apprête à intenter un procès en 2025, cherchant à établir que les décisions de sécurité appliquées à sa personne sont incohérentes.
Les autorités ont fourni à Taylor Swift une protection renforcée, y compris des escorts policières armées lors de sa performance au Wembley Stadium, en raison de menaces potentielles. Harry compare cette situation à la sienne, soulignant que, tout comme la chanteuse, lui et sa famille sont confrontés à un niveau de menace élevé, justifiant ainsi des mesures similaires. Cependant, cette lutte juridique expose des contradictions profondes dans le système de sécurité royal et met en lumière des questions de transparence et d’équité dans le traitement de figures publiques.
La question de la sécurité de Harry est devenue un sujet de discorde, notamment avec son père, le roi Charles, qui n’a pas pris position sur la question. La relation tendue avec les autorités britanniques, exacerbée par la décision du comité RAVEC de réduire les mesures de protection, ne fait qu’ajouter à la complexité de cette affaire.
À travers ce combat, Harry soulève des questions sur le rôle de la sécurité dans la société moderne et le privilège dont bénéficient certaines personnalités publiques. Plus qu’une simple demande personnelle, cette affaire pourrait créer un précédent concernant les critères de sécurité pour les membres de la famille royale et autres figures publiques, ouvrant un débat plus large sur l’équité et la transparence dans la gestion de la protection.