Les médias locaux indiquent qu’une hausse attendue des prix inclura le carburant et de l’eau potable, après que l’autorité nationale de régulation de l’eau potable et de l’assainissement ait demandé au Conseil des ministres de mettre en œuvre l’augmentation annuelle prévue.
On s’attend à ce que la hausse des prix de ces services augmente les prix des produits de base stratégiques et importants pour le citoyen égyptien, en particulier les prix des aliments, des fruits et des légumes en raison de leur lien intrinsèque avec les prix des services publics.
L’augmentation des prix va comprendre les tickets de métro, le papier, le fer et les matériaux de construction, ainsi qu’une augmentation prévue des prix des appareils électriques, des appareils ménagers, des cartes de téléphone portable et des produits cosmétiques.
Les activistes ont estimé que la vague d’augmentations prévues était destinée à masquer l’incapacité du régime à faire face à ses crises politique, économique et sécuritaire. Elle est indissociable des derniers développements en la matière, notamment de l’arrestation d’un groupe d’hommes politiques et d’économistes connus pour avoir préparé le « Plan d’espoir » en relation avec les Frères musulmans.
Les économistes estiment que l’augmentation des prix est également liée à l’accord avec le Fonds monétaire international
L’expert économique Mamdouh Al-Wali a souligné que le système devait se conformer à plusieurs mesures, notamment la réduction des subventions aux dérivés du pétrole et de l’électricité et l’augmentation du produit des services publics pour obtenir un certificat d’engagement du FMI avant novembre.