Suite aux tensions à la frontière entre le Liban et Israël, le chef du mouvement chiite libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, a promis une réponse « adéquate et proportionnée » à toute frappe aérienne israélienne.
Les forces de défense israéliennes (FDI) ont signalé avoir mené une attaque au missile sur des cibles libanaises. C’est. La nouvelle est arrivée après que le groupe chiite Hezbollah a affirmé avoir tiré « des dizaines de missiles de calibre 112 » sur des cibles israéliennes.
« Notre réponse est due aux attaques israéliennes qui ont eu lieu dans le sud du Liban pour la première fois en 15 ans », a déclaré Nasrallah dans un discours télévisé samedi en préparation de l’anniversaire de la fin de la guerre israélo-libanaise,. « Nous voulions dire à l’ennemi que toute attaque de l’armée de l’air israélienne sur le Liban attirera inévitablement une réponse, bien que de manière adéquate et proportionnée, car nous voulons servir l’objectif de protéger notre pays », a-t-il ajouté. Nasrallah a décrit les frappes aériennes de cette semaine comme un « développement très dangereux », mais a déclaré que le Hezbollah ne veut pas la guerre.
« Nous ne cherchons pas la guerre et nous ne voulons pas entrer en conflit, mais nous sommes prêts à tout », a déclaré Nasrallah.
Pour sa part, Israël a également déclaré qu’il « ne souhaite pas escalader une guerre complète ». Des sources libanaises ont déclaré que les raids israéliens avaient touché, en particulier, une zone inhabitée à la périphérie d’Aishiya, une ville du district de Marjayoun, dans le sud du Liban. Ni les raids israéliens ni les raids libanais n’ont fait de victimes, mais des incendies se sont déclarés dans des zones boisées du nord d’Israël et dans des villages du Liban.
Selon certains experts, Israël pourrait continuer à tirer des missiles sur le Liban. L’objectif de Tel-Aviv pourrait être d’attirer l’attention internationale et d’intensifier la mobilisation contre l’Iran et ses alliés, afin d’entraver à terme les négociations sur l’accord nucléaire. Une autre hypothèse est qu’il n’y a pas de confrontation directe. Dans ce cas, Israël et le Hezbollah continueraient toujours à « s’envoyer des messages ». De son côté, le président libanais Michel Aoun a accusé Israël d’intentions agressives », à insérer dans le contexte de menaces continues contre le Liban et sa souveraineté.