La coalition internationale dirigée par l’Arabie saoudite a signalé aux premières heures du 24 novembre que ses avions continuaient de viser la capitale yéménite, Sanaa. Les cibles militaires touchées, a-t-il été précisé, sont à considérer comme « légitimes ».
La dernière opération contre Sanaa a débuté le 23 novembre et, selon les forces dirigées par Riyad, il s’agit d’une réponse à la poursuite de l’offensive des rebelles houthis contre Ma’rib, , les attaques visaient à détruire des sites définis comme « secrets », utilisés pour le stockage et l’assemblage de drones, de missiles et d’armes, vraisemblablement de fabrication iranienne. Parmi ceux-ci, il y avait aussi un bâtiment, en construction, utilisé comme laboratoire pour la fabrication de drones.
Cependant, des sources médiatiques affiliées au groupe chiite ont rapporté que trois frappes aériennes ont également touché un quartier résidentiel de la capitale. Dans le même temps, la coalition a affirmé qu’elle agissait dans le respect du droit international humanitaire et des normes coutumières, et qu’elle avait adopté les mesures préventives nécessaires pour préserver la vie des civils, qui ont été exhortés à ne pas s’approcher ou se rassembler à proximité des lieux ciblés.
la coalition a annoncé avoir lancé une opération militaire à Sanaa, considérée comme une réponse aux provocations et offensives persistantes des Houthis. Les premiers attentats du 23 novembre sont intervenus après à la fois la coalition dirigée par Riyad et le gouvernement yéménite, en la figure du ministre de l’Information, Moammar al-Eryani., a accusé les Houthis et leur allié, l’Iran, d’avoir transformé l’aéroport international de Sanaa en base militaire pour mener des expériences et des attaques transfrontalières, en référence aux attaques répétées contre le royaume saoudien. Selon le porte-parole de la coalition, le colonel Turki al-Maliki, Téhéran a utilisé l’aéroport pour transférer des armes de divers types au groupe chiite, après avoir créé, en 2014, un pont aérien, à raison de 28 vols hebdomadaires de Téhéran à Sanaa.