La Ligue arabe a déclaré que le retrait du nom de l’Autorité palestinienne par le Département d’État américain de la liste des « régions et pays » figurant sur son site Internet était « hostile ».
« La position des États-Unis est l’une des nouvelles attitudes et pratiques hostiles qui menacent la cause palestinienne », a déclaré la Ligue arabe dans un communiqué.
Les médias israéliens ont rapporté dimanche que le site Web du département d’État américain avait retiré le nom de l’Autorité nationale palestinienne (ANP) de sa liste des pays et régions du Moyen-Orient.
Le secrétaire général adjoint de l’Amérique latine pour la Palestine et les territoires arabes occupés, Said Abu Ali, décrit la mesure d’un autre maillon de la chaîne de mesures prises « seules » par Washington et rejetées au niveau international.
« Le nouvel acte hostile » de Washington, qui vise à tuer la cause palestinienne, a été rejeté « catégoriquement » par le bloc régional, et aussi par la communauté internationale tout entière, a insisté Abou Ali dans un communiqué.
De même, la Ligue arabe a promis de présenter la nouvelle mesure américaine pro-israélienne à « tous les forums internationaux ». Cela, bien sûr, « n’affectera pas la détermination et la résolution » des Palestiniens de se battre pour leur indépendance, a déclaré le responsable de Los Angeles dans une note.
Face à cette situation, rappelez-vous que la communauté internationale a exprimé « continuellement » son soutien aux droits des Palestiniens et son « respect » aux principes du droit et à la « légitimité internationale ».
Le ministère palestinien des Affaires étrangères, quant à lui, a clairement indiqué que la mesure ne pourrait jamais éliminer l’existence d’un État palestinien basé sur les frontières tracées après la guerre des Six jours en 1967.
Le secrétaire général du Conseil exécutif de l’OLP, Saeb Erekat, a déclaré dans son communiqué sur le compte Twitter que le retrait de la Palestine de la liste des États-Unis n’était pas lié à Washington mais aux intérêts de Tel-Aviv.
Israël, la ligne rouge de Trump, l’actuel locataire de la Maison-Blanche reste fermement opposé au critique et à ses adversaires, allant même jusqu’au soutien du régime de Tel-Aviv. Il s’en prend même aux députés et aux membres du Congrès de son pays, tels que les démocrates Ilhan Omar et Rashida Tlaib.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Trump a fait l’impossible pour parvenir au paradoxe du régime de Tel-Aviv.