La conférence intitulée « Les femmes palestiniennes et l’oppression continue » qui s’est tenue en Algérie le samedi dernier a suscité un vif intérêt parmi les militants des droits des femmes et les défenseurs de la résistance palestinienne. Organisée à l’occasion du 25 novembre, Journée internationale de lutte contre la violence envers les femmes, cette rencontre a permis à des oratrices et poètes algériennes d’explorer divers aspects de l’oppression subie par les femmes palestiniennes. De plus, elles ont fermement condamné le double standard observé au niveau des institutions internationales et des médias mondiaux en matière de droits des femmes.
Au cours de cet événement, des avocats algériens ont souligné les disparités de traitement médiatique et la position ambivalente des institutions internationales, comparant la couverture des problèmes internes à l’indifférence manifestée face aux crimes perpétrés par le régime sioniste à Gaza. Cette mise en lumière a conduit certains à percevoir le silence actuel comme une source de honte.
Dans le cadre de cette réunion, un appel fort a été lancé : la violence envers les femmes doit cesser. Cette déclaration a particulièrement souligné la réalité de la violence dans une Algérie patriarcale où le manque de protections juridiques a été rappelé. Il a été souligné que la violence gouvernementale ne se limite pas à une région spécifique, mais qu’elle est un phénomène touchant tous les aspects de la vie, qu’ils soient économiques, politiques, sociaux, culturels ou ethniques. La propagation et la promotion des superstitions religieuses et culturelles en tant qu’outil aux mains des classes dirigeantes, qui ont été et sont toujours les plus efficaces pour encourager les masses, jouent un rôle essentiel dans la violence contre les femmes.