Le bombardement intensif de l’artillerie israélienne se poursuit depuis tôt ce matin sur Khan Younès et Rafah, au sud de la bande de Gaza, au milieu d’une vague de pluies violentes auxquelles les déplacés dans leurs tentes inondées font face, avec une déception ressentie pour ne pas avoir imposé un cessez-le-feu par la Cour internationale de justice vendredi dernier.
Des sources locales ont rapporté le décès de trois Palestiniens et des blessures à d’autres lors d’une frappe israélienne à Rafah, confirmant que l’artillerie de l’occupation a bombardé le centre de Khan Younès et les zones ouest de la ville.
Les bombardements israéliens ont également repris aux abords de l’hôpital Nasser à Khan Younès, assiégé par les forces d’occupation depuis plusieurs jours, empêchant l’évacuation du personnel médical, des déplacés et des blessés.
Des sources médicales avaient également confirmé la mort de 28 Palestiniens et plus de 80 blessés lors des bombardements israéliens continus sur Khan Younès au cours des dernières 24 heures.
Pendant ce temps, les médias locaux mettent en garde contre la poursuite du siège de l’armée israélienne de l’hôpital Nasser et l’interdiction aux équipes médicales d’évacuer les déchets et, ce qui menace la propagation de maladies parmi les patients et le personnel de l’hôpital en raison de l’accumulation des déchets.
Le bureau médiatique du gouvernement de Gaza a déclaré que 70 % de l’aide médicale entrant dans la bande de Gaza ne pouvait pas être utilisée et se trouvait en dehors des priorités des équipes médicales.
Des médecins dans la région avaient précédemment indiqué que l’aide médicale qu’ils recevaient comprenait des tests pour le virus corona.
La difficulté du temps froid et la poursuite des pluies qui inondent les tentes mal équipées des déplacés à Rafah, soulignant la déception vécue par les habitants de la bande de Gaza en raison de la décision de la Cour internationale de justice vendredi dernier, qui n’a pas émis d’ordre immédiat de cessez-le-feu.
En plus, la décision de la Cour semblait être une autorisation pour Israël de les tuer, mais « lentement ».
De son côté, la défense civile à Gaza a averti que la vie de milliers de déplacés est menacée en raison du froid intense et des pluies qui ont inondé leurs tentes.
La Cour internationale de justice a ordonné à Israël hier de prendre six mesures temporaires pour protéger les civils dans la bande de Gaza, dont l’acheminement de l’aide et la garantie qu’Israël ne commet pas d’atteintes aux droits de l’homme dans la bande de Gaza, ainsi que l’assurance de mettre fin à l’incitation directe au génocide.