Les Palestiniens ont demandé une enquête internationale suite à la découverte d’un charnier à Gaza contenant les corps décomposés de détenus palestiniens, menottés et les yeux bandés. Au moins 30 corps ont été retrouvés près de l’école Hamad, dans le nord de Gaza. Les autorités palestiniennes accusent les soldats israéliens d’avoir tué les civils de manière semblable à une exécution. Le ministère palestinien des Affaires étrangères a appelé à une enquête internationale, qualifiant les événements de « massacres » israéliens. Témoins ont rapporté des victimes torturées avant d’être placées dans des sacs en plastique. Le Hamas a appelé les organisations de défense des droits de l’homme à documenter le charnier. L’avocate palestinienne des droits de l’homme, Diana Buttu, considère cela comme un crime de guerre, soulignant que c’est la raison pour laquelle Israël a été traduit devant la Cour internationale de Justice (CIJ). La CIJ a ordonné à Israël de prendre toutes les mesures pour éviter des pertes palestiniennes pouvant constituer un génocide. Les autorités palestiniennes voient la découverte du charnier comme une preuve de génocide perpétré par les forces d’occupation sans responsabilité ni surveillance. Les détenus palestiniens subissent régulièrement des mauvais traitements de la part des forces israéliennes, comme des passages à tabac et des détentions prolongées dans des lieux inconnus. Un responsable des droits de l’homme de l’ONU a récemment appelé à la fin de ces mauvais traitements infligés aux détenus palestiniens. Les vidéos partagées par l’armée israélienne montrent des Palestiniens déshabillés, parfois les yeux bandés, à l’extérieur. La bande de Gaza a subi d’importants dommages après des mois de bombardements israéliens et d’offensives terrestres, faisant de nombreuses victimes selon les autorités sanitaires de Gaza. Depuis le début de la guerre le 7 octobre, au moins 26 900 Palestiniens ont été tués, en réponse aux attaques du Hamas en Israël qui ont fait au moins 1 139 victimes.