La fuite spectaculaire de Mohamed Amra, alias « La Mouche », lors de l’attaque meurtrière contre un fourgon pénitentiaire dans l’Eure, déclenche une mobilisation sans précédent. Sous la direction du Premier ministre Gabriel Attal, des ressources considérables sont déployées pour retrouver le fugitif. La collaboration internationale est également sollicitée, avec une « notice rouge » émise par Interpol pour élargir les recherches au-delà des frontières nationales.
Les enquêteurs s’efforcent de remonter la piste de Mohamed Amra et de ses complices, près de deux jours après l’attaque qui a coûté la vie à deux agents et en a grièvement blessé trois autres. Gabriel Attal a adressé un avertissement direct aux fugitifs, affirmant que « nous vous traquons » et promettant des sanctions sévères.
Parallèlement, les agents pénitentiaires, bouleversés par la perte de leurs collègues, maintiennent la pression en bloquant les établissements pénitentiaires. À Caen, où étaient affectées les victimes de l’attaque, le personnel s’est rassemblé pour exprimer son soutien et exiger des mesures de sécurité renforcées.
Les syndicats pénitentiaires ont rencontré le ministre de la Justice pour discuter de leurs revendications, notamment l’amélioration de l’équipement des agents lors des transferts et l’accès rapide aux informations sur les détenus. Bien que des engagements aient été pris, les syndicats exigent des garanties écrites avant de mettre fin à leurs actions.
Cette évasion met en lumière les défis auxquels sont confrontés les agents pénitentiaires et soulève des questions sur la sécurité lors des transferts de détenus. La mobilisation tant sur le plan national qu’international témoigne de la détermination des autorités à traduire en justice les responsables de cette attaque.