Incarcéré depuis le 28 mars à la prison de Koléa à Alger, le journaliste Khaled Drareni a été condamné en appel, ce mardi 15 septembre à deux ans de prison ferme par la cour d’Alger, pour « incitation à attroupement non armé » et « atteinte à l’unité nationale », a annoncé aujourd’hui le comité national pour le libération des détenus.
Concernant les deux militants du hirak, Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche ont été condamnés à une peine d’une année de prison, dont quatre mois ferme. Les condamnés sont poursuivis pour « atteinte à l’unité nationale » et « incitation à attroupement non armé ».
Le parquet avait requis 4 ans de prison ferme et 50 000 da d’amende à l’encontre de khaled drareni, lors du procès de la première instance tenu le 10 août dernier, alors que les deux militants du Hirak Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche ont été condamné à deux ans de prison dont quatre mois ferme.
Lors de l’audience la semaine dernière, Khaled drareni s’est défendu, en expliquant « depuis le premier jour, je n’ai fait que mon métier de journaliste. Je suis là parce que j’ai couvert le Hirak en toute indépendance ».
A rappeler que Khaled Drareni a été arrêté en mars 2020 alors qu’il couvrait une manifestation du « Hirak », le soulèvement populaire qui a secoué l’Algérie pendant plus d’un an. Il est aussi accusé d’avoir critiqué sur « Facebook » le système politique et publié le communiqué d’une coalition de partis politiques en faveur d’une grève générale.