Dans le grand théâtre de la politique, le président Tebboune a récemment joué son rôle de chef d’orchestre lors d’une réunion du Conseil des ministres. Au programme : des sujets aussi cruciaux que variés, du moins selon la partition officielle. Parmi les moments phares de cette pièce gouvernementale, une véritable symphonie de mots a résonné autour de la fibre optique.
Telle une diva exigeante, le président a martelé la nécessité d’accélérer le déploiement de la fibre optique dans tout le pays. Tel un maestro exigeant, il a même demandé au ministre de l’Industrie de composer un air nouveau : celui de la production locale de fibre optique. Une chanson patriotique, sans doute, pour accompagner le projet de généralisation de cette technologie. Et, comme dans tout bon concert, il a été question de diversité : diversifier les fournisseurs d’accès internet pour une symphonie harmonieuse, accessible à tous.
Mais au-delà des airs enjoués, une note discordante est venue troubler l’harmonie : celle des risques de coupures. Face à cette menace, le président a demandé des mesures préventives, comme des partitions de sécurité, pour éviter que la musique ne s’arrête brusquement. Et parce que la sécurité doit être la priorité, des contrôles réguliers des câbles sous-marins ont été évoqués, comme si notre internet était une toile d’araignée qu’il faut inspecter avec précaution.