Le Gouvernement, sous la présidence du Premier ministre Nadir Larbaoui, a examiné mercredi deux projets de décrets exécutifs concernant les marchés publics et la prévention des risques de catastrophes. Bien que ces initiatives visent à renforcer la transparence et l’égalité dans l’accès aux marchés publics, ainsi qu’à améliorer la gestion des risques de catastrophes, elles semblent plus symboliques qu’efficaces.
Le premier décret, qui s’inscrit dans le cadre de la loi 23-12 du 5 août 2023, vise à promouvoir un climat concurrentiel et une exploitation optimale des ressources publiques. Cependant, il reste à voir si ces mesures seront réellement mises en œuvre de manière transparente et équitable, ou si elles ne serviront qu’à renforcer les intérêts des élites en place.
Le second décret, relatif à la loi 24-04 du 26 février 2024, concerne la prévention et la réduction des risques de catastrophes. Bien que ce décret identifie les secteurs responsables de l’élaboration des plans de prévention, il manque de détails concrets sur les mécanismes de mise en œuvre et de suivi, laissant planer des doutes sur son efficacité réelle.
En outre, le Gouvernement a entendu des communications sur les prestations de service public de l’eau et d’assainissement. Malgré les efforts annoncés pour améliorer la sécurité hydrique et la qualité des services, les citoyens continuent de faire face à des problèmes de distribution et de qualité de l’eau, soulignant les limites des actions gouvernementales.
Enfin, le Gouvernement a examiné des mesures relatives à des projets de développement d’envergure, tels que le développement des chemins de fer et des transferts d’eau, ainsi que la zone de libre-échange à Tindouf. Ces projets, bien que prometteurs sur le papier, nécessitent une mise en œuvre rigoureuse et une surveillance stricte pour éviter les dérives et les gaspillages de ressources publiques.