Des peines allant jusqu’à cinq ans de prison ont été prononcées à l’encontre des frères Benhamadi, propriétaires du groupe Condor par le tribunal Sidi M’hamed , alors que les cadres de Mobilis accusés dans la même affaire ont été relaxés.
En effet, le pôle économique et financier près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger a condamné Omar Benhamadi à une peine d’emprisonnement de cinq (5) ans, dont deux (2) ans avec sursis et trois (3) ans ferme assortis d’un (1) million de DA d’amende pour « avoir conclu des transactions en violation de la loi dans le but d’octroyer d’indus avantages ».
Poursuivis pour les mêmes chefs d’accusations, Abdarrahman Benhamadi a été condamné à quatre (4) ans, dont deux ans avec sursis et deux (2) ans ferme, assortis d’un (1) million de DA d’amende tandis que ismail Benhamadi a été condamné à deux (2) ans prison ferme assortis de la même amende ses frères.
Pour les sociétés Travocovia, GB Pharma et Altrapco, filiales du groupe Condor, ont été condamnées à payer une amende de 4 millions de dinars algériens, en plus de verser 10 000 dinars conjointement au Trésor public.
De leur côté, les anciens dirigeants de la société Mobilis, Said Dama et Ahmed Choudar, ainsi que l’ex-directeur de la même société, Mohamed Al-Saleh Daas, ont été acquittés de toutes les charges retenues contre eux. C’est le cas également de l’ancien ministre de la jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, qui était suivi dans cette affaire en sa qualité d’ancien secrétaire général de l’État.
Pour rappel, le parquet avait requis des peines allant de 6 à 10 ans de prison ferme à l’encontre des frères Benhamadi, propriétaires du Groupe Condor, poursuivis avec 40 cadres pour plusieurs délits, dont dilapidation de deniers publics, incitation d’agents publics à exploiter leur influence pour l’obtention d’indus avantages, et financement occulte de partis politiques.