À une dizaine de jours de la fête de l’Aïd-El-Adha, les marchés aux bestiaux de la wilaya, notamment ceux de Aïn-Sefra le lundi et de Mécheria le mercredi, qui sont parmi les plus grands au niveau national, connaissent une activité intense ces derniers jours. À partir de cette semaine, les souks sont pratiquement ouverts quotidiennement jusqu’à la veille du sacrifice.
Dans la wilaya de Naâma, plus d’une dizaine de points de vente ont été maintenus pour permettre aux citoyens d’acheter un mouton. Bien que le choix soit varié, les prix sont élevés. Une augmentation des prix a été constatée ces derniers jours dans ces marchés.
Comme chaque année, des milliers de têtes de moutons, telles que les daghma et hamra de la région de Naâma, ainsi que les moutons de Berguia des régions d’El-Bayadh, Djelfa et Sougueur, sont proposés à des prix variés en fonction du poids et de l’âge des animaux. Les agnelles et les brebis sont proposées à partir de 60 000 DA, les agneaux à partir de 80 000 DA, et les béliers à partir de 120 000 DA.
Ces prix ont été relevés lundi dernier au marché de Aïn-Séfra. Pour les petits budgets, il est possible d’acheter des chevrettes à partir de 50 000 DA. Cependant, à l’approche de l’Aïd, les quelques maquignons, revendeurs et spéculateurs proposent leurs produits avec des facilités de paiement, mais à des prix encore plus élevés.
Il est à noter que la cherté de l’aliment du bétail et d’autres facteurs ont contribué à la hausse des prix du cheptel. Enfin, bien que le sacrifice du mouton ne soit pas une obligation (il s’agit d’une sunna pour ceux qui peuvent se le permettre), les traditions et les coutumes poussent les parents à faire des sacrifices financiers pour satisfaire leurs enfants