Al-Khelaïfi est accusé de corruption dans la vente de droits de télévision pour les Coupes du monde 2026 et 2030.
Le cheikh prendra des mesures pénales contre les procureurs et, en outre, dénoncera les fuites qui se sont produites dans l’affaire.
Le jour où le gouvernement français a annoncé l’arrêt définitif de la Ligue 1 avec la tranquillité d’esprit du premier du classement PSG, une autre tuile pour le club de la Tour Eiffel. Le président Nasser Al-Khelaifi sera officiellement jugé pour corruption le 14 septembre en Suisse. Le magnat qatari qui est également propriétaire de la chaîne de télévision BeIN Sports devra répondre des prétendus « avantages indus » garantis à l’ancien secrétaire général de la plus haute instance de football Jerome Valcke, ancien secrétaire général de la FIFA qui est également jugé avec une troisième personne, dans la ‘partie du processus d’acquisition des droits de télévision de la Coupe du monde 2026 et 2030 et d’autres événements
Selon les accusations, Le Qatarien a donc obtenu par le biais de son réseau BeIN Sports les droits de télévision des championnats du monde en question, grâce à l’octroi d’une série d’avantages à Valcke. Il s’agit notamment de l’utilisation d’une prestigieuse villa en Sardaigne. Les accusées devront pour répondre à leur tour à la corruption, à l’administration infidèle et à la falsification de documents
De sa part le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaifi, a annoncé mardi qu’il présentera un recours contre le procureur suisse qui a décidé de le placer sur le banc des accusés, pour un cas présumé de corruption dans la vente des droits télévisés de la Coupe du monde football de 2026 et 2030.
Selon une déclaration envoyée par ses avocats, Al-Khelaifi, engagera des poursuites pénales contre les procureurs.
« Ces dernières semaines, l’impartialité, la rectitude et la crédibilité du parquet suisse ont été remises en cause », disent les avocats, qui affirment que le procureur général, Michael Lauber, a été sanctionné par ses supérieurs pour avoir menti dans ses enquêtes liés à la FIFA. Bien que Lauber ne s’occupe plus de l’affaire Al-Khelaifi, le président du PSG appelle également à la récusation de l’autre procureur.
À l’époque, il a décidé de déposer une plainte pénale pour « fuites répétées » du résumé contre lui et pour « conflit d’intérêts».
La défense du président du PSG rappelle que les accusations de corruption à l’encontre de son client ont été abandonnées en février dernier, avant qu’une nouvelle accusation ne soit remise « subitement » à la table dans un résumé, disent-ils, « plein d’irrégularités ».
« Non seulement cette accusation est manifestement fausse, mais M. Al-Khelaifi n’a pas obtenu de droit de réponse », indiquent- ils.