Felix Sturm a éludé environ un million de taxes, il a été également reconnu coupable d’une infraction de dopage, parce qu’il a pris des substances dopantes lors d’un combat.
Un masque a caché toute réaction sur le visage du professionnel de boxe Felix Sturm lorsque le juge président Marc Hoffmann a annoncé la peine de trois ans. L’homme de 41 ans semblait regarder fixement tout au long de la peine.
Sturm a été condamné jeudi pour évasion fiscale et tentative d’évasion fiscale d’environ un million d’euros dans les années 2008 à 2010 et 2013. Il était initialement accusé d’évasion fiscale d’environ 5,8 millions d’euros dans les années 2008 à 2015. En ce qui concerne 2011 et 2012, Sturm a été condamné mais acquitté, les procédures relatives aux déclarations de revenus 2014 et 2015 avaient déjà été suspendues au cours du processus. Le jugement n’est pas encore définitif.
Sturm avait donné à un spécialiste du marketing suisse environ 50% de ses échanges de combat « sans avoir été payé », a déclaré le président. Dans les déclarations de revenus, Sturm avait déclaré les paiements comme dépenses. Une grande partie de la somme s’est transformée en «monnaie noire sur un compte numéroté» Storm.
Sturm avait admis avoir compté à tort les paiements versés au spécialiste du marketing sportif comme des coûts d’exploitation. Cependant, comme il avait gardé le silence sur l’argent noir, le tribunal n’a pas considéré ses aveux comme particulièrement atténuants.
Par ailleurs, l’Allemand-Bosniaque a été reconnu coupable de dopage lors de la lutte pour la Coupe du monde contre le Russe Fyodor Chudinov en février 2016. A cette époque, l’agent stanozolol améliorant les performances a été trouvé lors d’un contrôle antidopage. Sturm ayant ainsi mené la lutte illégalement, une condamnation pour lésions corporelles délibérées a également été prononcée au détriment du Russe.
Sturm était détenu depuis plus de huit mois au cours du procès. Après avoir déposé une caution de 300000 euros, Sturm a été libéré de prison avant la veille de Noël 2019. La détention provisoire est comptée dans la peine de trois ans.