L’absence de la technologie vidéo lors du match retour entre l’Union algérienne et le club nigérian de Rivers en quarts de finale de la Coupe de la Confédération africaine a suscité un grand débat. Cela est dû à la rétention des équipements de l’arbitrage vidéo au port d’Oran, où ils n’ont pas été introduits dans le pays à temps pour être utilisés lors du match.
Dans une déclaration, la Confédération africaine de football a indiqué que les autorités algériennes avaient retenu les équipements de l’arbitrage vidéo au port d’Oran dans les jours précédant le match, ce qui rendait impossible leur transport et leur activation dans les délais impartis, entraînant ainsi les excuses de la CAF pour le non-utilisation de la technologie lors du match.
Cependant, l’absence de cette technologie n’a pas eu de conséquences juridiques pour l’Union algérienne. Néanmoins, elle pourrait avoir un impact sur le match aller des demi-finales en cas de répétition de la situation. Il est à noter que la Fédération algérienne de football a annoncé son intention d’utiliser la technologie vidéo dans les compétitions locales à partir de la saison prochaine, et a lancé un appel d’offres pour l’achat des équipements nécessaires en mars dernier.
Le fort mécontentement exprimé par le club nigérian de Rivers quant à l’absence de la technologie vidéo était compréhensible, d’autant plus que la CAF avait officiellement approuvé son utilisation lors des matchs des quarts de finale. Cependant, l’arbitre de la rencontre leur a confirmé qu’il n’y avait pas de conséquences juridiques à cela, les obligeant ainsi à participer au match quoi qu’il en soit.