À Philadelphie, Palmeiras a dû attendre la prolongation pour faire sauter le verrou défensif de Botafogo (1-0), samedi soir, et décrocher son billet pour les quarts de finale de la Coupe du monde des clubs. Le héros du jour s’appelle Paulinho.
Dès le coup d’envoi, les deux équipes, toutes deux anciennes championnes de la Copa Libertadores et issues des villes rivales de Rio de Janeiro et São Paulo, ont livré un duel d’une rare intensité, digne d’une élimination directe. Les entraîneurs, Abel Ferreira pour Palmeiras et Renato Paiva pour Botafogo, ont engagé un véritable combat tactique, avec un jeu marqué par des fautes et un rythme parfois haché.
Malgré une domination visible de Palmeiras, le match a longtemps manqué de fluidité et de précision dans le dernier geste, comme l’a montré l’attaque verte face aux solides défenses de Botafogo. Seules quelques incursions d’Estevão, le jeune ailier de Palmeiras, ont fait preuve d’éclat, notamment sa frappe enroulée repoussée par le gardien John, véritable homme du match côté Botafogo.
Alors que la fatigue se faisait sentir, l’entraîneur Ferreira a pris la décision clé de faire entrer Paulinho à la 63e minute, remplaçant Estevão. Ce choix s’est avéré payant puisque Paulinho a inscrit à la 99e minute le seul but de la rencontre, une action subtile conclue par une feinte et un tir précis qui a fait céder la défense adverse.
Botafogo, sonné, a tenté de réagir dans les dernières minutes, notamment par Vitinho qui a manqué de peu l’égalisation sur une frappe qui a frôlé le petit filet. L’expulsion du capitaine de Palmeiras, Gustavo Gómez, en toute fin de match n’a pas permis aux cariocas de revenir.
Au terme d’un match âpre et serré, Palmeiras s’impose 1-0 et rejoint les quarts de finale, où l’attend un duel européen face au vainqueur du match Benfica-Chelsea. Cette victoire confirme la solidité et l’ambition du « Verdão » dans cette Coupe du Monde des Clubs, tandis que Botafogo devra rapidement se remettre de sa performance décevante.