Le doute a plané comme une épée de Damoclès au-dessus de la championne olympique algérienne Imane Khelif. Depuis plusieurs semaines, la Fédération internationale de boxe (IBA) multipliait les pressions pour obtenir le retrait de sa médaille d’or, conquise avec panache lors des Jeux de Paris 2024. En cause : des allégations d’« inéligibilité biologique » que Khelif a toujours dénoncées comme infondées et discriminatoires.
Mais ce vendredi, tous les regards étaient tournés vers Kirsty Coventry, nouvelle présidente du Comité international olympique (CIO). Allait-elle céder à la pression ? Allait-elle entamer un dangereux précédent en annulant a posteriori un titre olympique ?
Le verdict est tombé. Froid, tranchant, définitif. Lors d’une conférence de presse très attendue, Coventry a fermé la porte à toute mesure rétroactive. Aucune médaille ne sera retirée. Imane Khelif reste championne olympique.
Ce coup d’arrêt ferme porté à l’IBA marque la fin – au moins provisoire – d’une campagne ciblée contre la boxeuse algérienne. Mais le climat reste tendu. Car derrière cette décision se cache une autre question : Khelif sera-t-elle autorisée à défendre son titre aux JO de Los Angeles en 2028 ? Pour l’instant, le silence est assourdissant.
