Le transfert d’Akram Bouras vers le club bulgare de Levski Sofia prend une tournure tendue, révélant un différend latent entre le joueur et sa direction actuelle, le Mouloudia Club d’Alger (MCA). Alors que le club européen a officiellement activé la clause libératoire du jeune milieu de terrain, ouvrant la porte à un départ imminent, les négociations internes au MCA traduisent une résistance farouche à laisser partir l’une de ses principales stars.
Depuis plusieurs semaines, la direction du MCA tente de convaincre Bouras de renoncer à son projet européen en lui proposant une revalorisation salariale conséquente, dans l’espoir de le garder jusqu’au moins la fin de son contrat courant jusqu’en 2027. Pourtant, un écart financier conséquent, évalué à près de 10 millions de dinars, continue d’entraver toute entente. Cette fracture pèse lourdement sur la relation entre les deux parties, qui peinent à trouver un compromis.
Du côté de Bouras, la volonté est claire : saisir l’opportunité de franchir un cap en rejoignant l’Europe, et plus précisément Levski Sofia, qui lui offre un projet sportif ambitieux et la perspective de compétitions continentales. L’international algérien, reconnu pour ses performances remarquées cette saison avec le MCA, estime qu’il est temps pour lui de relever un nouveau défi, quitte à laisser derrière lui un club avec lequel les tensions s’exacerbent.
Pour le MCA, le départ de Bouras constituerait un coup dur, notamment à l’aube de la Ligue des champions de la CAF, compétition dans laquelle le joueur est un élément clé. La direction joue donc une carte financière pour tenter de le retenir, mais le bras de fer actuel reflète un désaccord profond quant à la valeur réelle et à l’ambition sportive du joueur.
L’avenir immédiat de l’ailier algérien reste donc incertain, pris entre son désir d’émancipation et la volonté d’un club qui ne veut pas lâcher prise facilement.