La vidéo a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, transformant un simple quart de finale de la Women’s League Cup en un véritable buzz mondial. Le 23 novembre 2025, Crystal Palace s’est imposé 3-0 face à Leicester City. Mais au-delà du score, c’est une scène choquante qui a marqué les esprits : à la 58e minute, au cœur d’une échauffourée, Ruesha Littlejohn, 35 ans, internationale irlandaise, a agrippé le cou de Hannah Cain avant de la projeter au sol dans une prise digne d’un ring de catch, qualifiée par les observateurs de « WWE-style takedown ».
L’arbitre Alice Parker n’a pas hésité : Littlejohn a été expulsée sur-le-champ. Elle a écopé d’une suspension initiale de trois matches pour conduite violente, sanction standard dans ce type de situation, mais loin d’être définitive.
La Fédération anglaise de football (FA) a réagi rapidement. Dans un communiqué publié le 25 novembre, elle a jugé la punition « clairement insuffisante » et a demandé une révision auprès de la commission de discipline, mettant en avant la « nature exceptionnelle » de l’agression. La joueuse dispose d’un délai jusqu’au 27 novembre pour présenter sa défense. Selon toute probabilité, la sanction pourrait être alourdie, pouvant priver Littlejohn de plusieurs rencontres cruciales et même peser sur sa sélection en équipe nationale.
Hannah Cain, ancienne coéquipière de Littlejohn à Leicester, est restée au sol près de dix minutes, provoquant l’inquiétude de ses coéquipières et des fans. De son côté, Littlejohn a exprimé ses regrets lors d’une conférence de presse avec l’équipe d’Irlande : « Je regrette profondément d’avoir laissé mes émotions déborder. Ce n’est pas la version de moi que je veux montrer. »
Sa sélectionneuse, Carla Ward, a pris sa défense, dénonçant les abus et attaques en ligne subis par la joueuse : « C’est une humaine avant tout. Ruesha est passionnée, et cette passion lui a joué un mauvais tour. »
Cet épisode soulève de nombreuses questions sur la gestion des tensions dans le football féminin, alors que la discipline et l’exemplarité sont plus surveillées que jamais. Si la FA alourdit la sanction, elle enverra un signal clair sur les limites à ne pas franchir, tout en rappelant que la visibilité accrue du sport féminin s’accompagne de responsabilités renforcées.
En attendant le verdict, Crystal Palace devra composer sans sa leader, tandis que Ruesha Littlejohn paie le prix d’un geste impulsif qui pourrait marquer durablement sa carrière.


























