L’astronaute américaine Christina Koch, qui a dirigé la première sortie entièrement féminine dans l’espace en 2019, est revenue sur Terre, rapporte Engadget. L’astronaute a effectivement atterri le jeudi 6 février 2020 au Kazakhstan après avoir réussi une mission de 328 jours sur la Station spatiale internationale, établissant par la même occasion un nouveau record de voyage dans l’espace pour une femme.
L’astronaute américaine Christina Koch, qui a dirigé la première sortie entièrement féminine dans l’espace en 2019, est revenue sur Terre, rapporte Engadget. L’astronaute a effectivement atterri le jeudi 6 février 2020 au Kazakhstan après avoir réussi une mission de 328 jours sur la Station spatiale internationale, établissant par la même occasion un nouveau record de voyage dans l’espace pour une femme.
La capsule Soyouz MS-13, qui transportait à son bord l’astronaute Koch, l’astronaute italien Luca Parmitano et le cosmonaute russe Alexander Skvortsov, a quitté l’ISS à 00h50 HE et touché le sol enneigé de la steppe kazakhe le jeudi 6 février à 4H12 HE.
Christina Koch surpasse Peggy Whitson
Avec ses 328 jours dans l’espace, Koch a battu le record de l’Américaine Peggy Whitson qui a passé 289 jours dans l’espace. Toutefois, le record américain global est toujours détenu par Scott Kelly avec 340 jours même si le record mondial est attribué au russe Valeri Polyakov qui a passé 437 jours à bord de la défunte station spatiale Mir.
La NASA, qui a pour objectif de construire une station spatiale permanente sur la lune au cours de la prochaine décennie, collecte des informations sur l’impact des longs vols spatiaux sur le corps humain.
En observant Scott Kelly, les chercheurs ont pu découvrir que ses 340 jours dans l’espace ont provoqué un épaississement de l’artère carotide et de la rétine, des changements dans l’expression des gènes ainsi qu’une légère déficience cognitive.
Les chercheurs de la NASA étudieront les effets qu’a eus ce long voyage dans l’espace sur Koch
Koch participera également en tant que sujet de recherche de la NASA et permettra aux chercheurs à déterminer les effets qu’a eus son long voyage spatial sur son corps. Selon Lori Garver, ancienne administratrice adjointe de la NASA, « les femmes s’acclimatent bien dans l’espace, je pense donc que c’est un jalon qui sera dépassé par les femmes à l’avenir et c’est ce à quoi nous aspirons ».
Au moment de son arrivée, Koch s’est dit « tellement dépassée et heureuse » alors qu’elle a été assise sur une chaise et enveloppée de couvertures en attendant d’être transportée dans une tente médicale afin de rétablir son équilibre gravitationnelle.