Google a relevé en défi de taille en novembre dernier avec le lancement de sa propre plate-forme de jeu vidéo, basée sur le Cloud Gaming : Stadia. Il faut dire qu’avec le déploiement prochain de la 5G et alors que le numérique, le dématérialisé n’ont jamais été aussi présents dans nos vies, il y a de quoi offrir une belle porte d’entrée dans le milieu vidéoludique à Google. Malheureusement, le lancement de la plate-forme fut difficile, entre livraisons retardées et prix prohibitifs. Car n’espérez pas profiter d’un catalogue illimité façon Netflix avec Stadia. Il faut payer un abonnement, le matériel ET les jeux auxquels vous souhaitez jouer.
Sans oublier qu’avec l’absence de cross-play, certains jeux en ligne se retrouvent vides de joueurs.
Et pour ne rien arranger, Google serait avare lorsqu’il s’agit de donner un coup de main aux développeurs, comme l’explique Business Insider.
Google n’aide pas assez les développeurs à se tourner vers Stadia
C’est ce que dénoncent les développeurs d’après une information relayée par Business Insider.
Ces derniers expliquent que Stadia propose des prix assez bas, contrairement à d’autres boutiques comme Steam, pour proposer leurs jeux sur la plate-forme de Google.
Un choix d’autant plus surprenant que les développeurs précisent que les bonus n’existent quasiment pas contrairement à un Epic Games Store misant énormément sur le fait de chouchouter les équipes de développement.
Mais ce n’est pas tout puisque Stadia connaît des difficultés de lancement, notamment face à l’offre physique de Microsoft, Nintendo et Sony, qui dominent largement le marché – et sont bien installés. La plate-forme de Google fait payer au prix fort ses jeux et demande, en supplément, un abonnement pour profiter de sessions dans les meilleures conditions.
Autant dire que tout le monde n’a pas les moyens d’assumer de tels coûts.
Certains développeurs craignent donc que Google tire un trait sur Stadia (après tout, la firme américaine a déjà essayé de se lancer sur certains secteurs avec échecs à la clé, Google+ étant le meilleur exemple).
Il apparaît donc inutile pour ces derniers d’investir des efforts dans le portage de leurs jeux sur la plate-forme de Cloud Gaming. Un choix que l’on peut aisément comprendre.