Pour marquer le cinquantième anniversaire de la mission Apollo 11, les ingénieurs de Nvidia ont eu l’idée de récréer le premier atterrissage de l’Homme sur la Lune. Et afin de déboucher sur des images ultra réalistes, ils ont eu recours à la technologie ray tracing.
Le 20 juillet 1969, Neil Armstrong posait le pied sur le sol lunaire. Comme il s’agit d’un évènement qui marquera à jamais l’histoire de notre civilisation, il mérite d’être célébré à chaque fois qu’une opportunité se présente. C’est ainsi qu’à l’occasion du 50e anniversaire de la mission Apollo 11, Nvidia a publié des images recréant les premiers pas de l’Homme sur la Lune.
Celles-ci sont d’autant plus époustouflantes dans la mesure où elles ont bénéficié d’un traitement avec la technologie ray tracing, laquelle est également censée être présente sur la PlayStation 5 et la Xbox Scarlett.
À noter que les rendus sont issus de la démo Moon-landing créée par Nvidia il y a cinq ans et perfectionnée l’année dernière dans le cadre de la présentation de l’architecture GPU Turing.
Une démonstration graphique interactive d’Apollo 11
Selon Tech Crunch, l’utilisation du Ray tracing a permis aux ingénieurs de la firme américaine de créer une démonstration graphique entièrement interactive de la première mission lunaire humaine. En effet, comme on peut le voir dans les vidéos, la lumière du soleil a été modélisée en temps réel, fournissant une représentation cinématique et réaliste de l’atterrissage sur l’objet céleste qui orbite autour de la Terre.
On notera aussi la précision des ombres, sans oublier le reflet particulièrement réaliste de la lumière du soleil sur l’atterrisseur et sur la combinaison ainsi que la visière de l’astronaute. Bref, le recours au Ray tracing a permis à Nvidia d’améliorer considérablement la qualité graphique de sa démo Moon-landing.
Un résultat qui a nécessité beaucoup d’efforts
Pour obtenir un rendu aussi impressionnant, Nvidia affirme avoir utilisé certains de ses matériels graphiques les plus avancés, notamment la plateforme GeForce RTX. « Lorsque l’équipe a commencé à construire l’environnement virtuel, elle a étudié l’atterrisseur, la réflectivité réelle des combinaisons spatiales de l’astronaute et les propriétés de la poussière et du terrain de la surface de la Lune », précise d’ailleurs Tech Crunch.