Depuis la sortie du Joker, le film réalisé par Todd Phillipps, les gens ne parlent plus que de l’ennemi juré de Batman, incarné par Joaquin Phoenix. Même si le long-métrage a été encensé par la critique, une partie des spectateurs crient au scandale et affirme que le film encourage l’empathie envers les psychopathes.
Dans le film, on voit l’évolution du Joker et on découvre certains des éléments qui l’ont poussé à devenir le méchant qu’on connaît aujourd’hui et qui est présenté par certains comme un psychopathe borderline souffrant de plusieurs maladies mentales. Les discussions entourant le Joker ont ouvert la voie à de nombreuses questions portant sur les psychopathes.
Ceux qui ont vu le film se demandent notamment quels sont les facteurs qui pourraient mener à la psychopathie.
Le test PCL-R nous met sur la voie
Pour répondre à cette question, les experts se sont basés sur le test PCL-R élaboré par le docteur Hare. Cet outil est utilisé pour essayer de diagnostiquer les personnes pouvant présenter des tendances psychopathiques ou antisociales.
En se servant d’une échelle d’évaluation comportant 20 éléments se rapportant à certains symptômes, les experts peuvent évaluer le degré de psychopathie d’une personne. Les scientifiques ont indiqué qu’un psychopathe prototype enregistrerait un score de 40 points au test PCL-R.
Des facteurs environnementaux en cause ?
Une personne qui obtient un score de zéro au test est considérée comme n’ayant aucune tendance psychopathique. Ceux dont le score est supérieur ou égal à 30 devront être soumis à une évaluation plus poussée, sachant que de nombreux criminels ont obtenu un score compris entre 22 et 30.
À partir de ce test, les experts ont essayé d’évaluer les points communs entre les personnes qui ont passé le PCL-R et qui ont présenté des tendances psychopathiques. Ils ont suggéré qu’une prédisposition génétique pourrait notamment être à l’origine de la psychopathie. Les facteurs environnementaux peuvent également entrer en compte comme les traumatismes, les abus ou encore le rejet de la part d’un proche.
Toutefois, les experts ont tenu à insister sur le fait qu’une personne présentant certains critères du test PCL-R n’a pas forcément de tendances psychopathiques. En général, les psychopathes sont des personnes qui possèdent un charme superficielle, n’ont aucune empathie et sont des menteurs pathologiques.