Nous vous rapportions récemment que les États-Unis ont confirmé un huitième patient atteint de coronavirus dans le Massachusetts et que le Pentagone allait fournir des logements aux personnes venant de l’étranger et entrant aux États-Unis qui pourraient avoir besoin d’être mises en quarantaine. Ainsi, il ne fait désormais aucun doute que le coronavirus est devenu une épidémie qui suscite l’attention et les inquiétudes des quatre coins du monde.
Justement, la Maison-Blanche a récemment déclaré que le président des États-Unis, Donald Trump, et le Premier ministre canadien Justin Trudeau se sont entretenus le vendredi 31 janvier 2020 des efforts de leurs pays respectifs pour surveiller, contenir et atténuer la propagation rapide de l’épidémie lors d’un appel téléphonique.
En outre, les deux membres de l’exécutif ont également discuté de l’accord commercial nord-américain historique que Donald Trump a signé le mercredi 29 janvier ainsi que de la nécessité pour la Chine de libérer les deux citoyens canadiens qu’elle garde captifs à cause d’accusations sur des risques de sécurité nationale datant de 2018.
Le nombre de victimes du coronavirus ne cesse d’augmenter
Dans son article du dimanche 2 février 2020, Reuters nous rappelle que l’épidémie connue sous le nom de coronavirus a commencé à se répandre depuis un marché de la ville chinoise de Wuhan, selon des experts. Ce même dimanche, un radio local aurait indiqué que le nombre de victimes en Chine s’élevait à 304 morts et 14.000 cas de contamination confirmés.
Alors que la tension monte en Chine, dans le reste du monde, il se fait sentir comme une discrimination à l’égard des résidents chinois dans d’autres pays. Le Canada, par exemple, compte une importante communauté d’origine chinoise. Jusqu’ici, il y eut quatre cas de coronavirus dans le pays.
Le Canada appelle à la solidarité
Justement, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a dit un mot là-dessus lors d’une réception pour le Nouvel An chinois à Scarborough, dans la banlieue de Toronto. Il a déclaré :
Il n’y a pas de place, dans notre pays, pour la discrimination nourrie par la peur et la désinformation. Je sais que ce début d’année a été dur pour beaucoup d’entre vous inquiet pour leurs proches à l’étranger.
Le membre de l’exécutif a ainsi appelé ses concitoyens à faire preuve de solidarité à l’égard des Canadiens d’origine chinoise alors que des membres de cette communauté se sont alarmés face aux commentaires hostiles ou racistes dont ils faisaient l’objet depuis le début de cette épidémie.
La Russie interdit désormais aux Chinois d’entrer sans visa sur son territoire
Par ailleurs, le Canada n’est pas le seul à s’être mobilité pour faire face au coronavirus. La Russie a également pris des mesures même si ce n’est pas dans le même sens de solidarité. En effet, le samedi 1er février 2020, la Russie a décidé de mettre fin à l’entrée sans visa des Chinois sur son territoire.
A rappeler que depuis l’année 2000, les touristes chinois avaient le droit de voyager sans visa en Russie. Néanmoins, depuis la sortie d’un document officiel daté du vendredi 31 janvier 2020, le gouvernement russe a mis fin à ce privilège et a également décidé d’arrêter de délivrer des visas de travail aux Chinois, tout ceci, afin d’ « assurer la sécurité du pays, protéger la santé publique et empêcher la propagation du nouveau coronavirus ». Moscou a aussi annoncé la fin des visas électroniques qui permettaient aux Chinois d’entrer dans certaines régions comme l’Extrême-Orient ou encore la Russie occidentale, le jeudi 30 janvier 2020.
Malgré tout, il semblerait que ces mesures soient « dues à des circonstances exceptionnelles et ne sont que provisoires ».
De son côté, l’ONU a récemment rappelé que l’OMS collaborait désormais avec les plateformes sociales afin de combattre les rumeurs entourant l’épidémie et d’éviter leur propagation.