Bien que l’ancien parlementaire, Bahaa El Din Tliba, proche du régime des généraux, ait impliqué les fils de Gaid Salah afin de satisfaire le nouveau roi d’Algérie, le général Saïd Chengriha, le procureur général du tribunal de Sidi M’Hamed n’a pas reçu d’ordres pour avoir pitié de lui. C’est pourquoi il va purger une peine de 10 ans de prison et une amende de 8 millions de dinars.
Le fils de l’ancien ministre, Djamal Ould Abbas, dénommé Mahdi Iskandar Ould Abbas, qui a comparu hier dans l’affaire de financement occulte des listes électorales des législatives de 2017 et de blanchiment d’argent, a requis 10 ans de prison une amende de 8 millions de dinars, tandis que les peines maximales étaient contre son frère, Wafi Ould al-Abbas, qui est en état de fuite malgré que le fils de l’ancien secrétaire général du Front de libération nationale, Djamal Ould Abbas, Mahdi Iskandar Ould Abbas a déclaré que le frère de l’ancien président et son conseiller, Saïd Bouteflika, donnait des ordres à son père alors qu’il était en état d’ivresse.
Iskandar a également admis qu’il avait eu tort de se vanter d’être le fils du secrétaire général du Front de Libération National (FLN) et de vouloir que Bahaa El Din Tliba l’aide à la construction d’un port sec. Iskandar a noté dans le contexte de son discours qu’il » n’avait besoin de personne puisqu’il vit dans une fortune depuis son enfance ». Iskandar a révélé qu’il avait reçu de l’argent de Bahaa El Din Tliba en deux versements. Iskandar a également nié les accusations portées contre lui en rapport avec le blanchiment d’argent, révélant que lors d’une perquisition à son domicile, 4 milliards et 800 millions de centimes en espèces et un autre montant en euros y avaient été trouvés.
Concernant les listes électorales, Iskandar a affirmé qu’il était une victime et que ceux qui ont préparé les listes étaient Noureddine Bedoui, Abdelmalek Sellal et Tayeb Louh.