Un prêtre grec orthodoxe a été blessé de deux coups de feu à Lyon samedi 31 octobre par un assaillant qui s’est ensuite enfui et est toujours recherché par les autorités. Pour le moment, la motivation de l’attaque reste inconnue.
Le Premier ministre français, Jean Castex, en visite à Rouen, est immédiatement parti pour Paris pour évaluer la situation et a promis que les forces armées seraient déployées dans les sites religieux et les écoles, réitérant que « les Français peuvent compter sur une nation qui leur permet de pratiquer leur religion en toute sécurité et liberté».
L’attaque contre le prêtre a eu lieu vers 16 heures, heure locale Selon ce qui a été révélé par une source proche, le prêtre de l’Église orthodoxe grecque est hospitalisé pour des blessures graves et est en danger de mort et aurait informé ses sauveteurs qu’il n’avait pas reconnu son agresseur.
Selon les rapports, les autorités françaises de lutte contre le terrorisme n’ont pas encore été impliquées dans l’enquête mais le ministère de l’Intérieur parisien a activé une équipe spéciale d’urgence pour suivre l’affaire alors que l’auteur des faits est toujours fuyez.
Bien que les raisons de l’incident d’aujourd’hui soient encore inconnues, l’histoire a suscité l’attention de beaucoup car elle a eu lieu deux jours après une attaque par un homme armé d’un couteau à l’intérieur de la basilique Notre-Dame du Assomption de Nice,
au cours de laquelle 3 personnes ont perdu la vie, Un article publié sur les réseaux sociaux a rapporté que l’organisation terroriste «Al Mahdi dans le sud tunisien» était à l’origine de l’attentat de Nice de sa part Le parquet antiterroriste de Tunis a ordonné l’ouverture d’une enquête sur l’existence présumée du groupe, actuellement inconnue des autorités.
La réclamation a été faite par un individu qui s’est déclaré membre du groupe. L’auteur de l’attaque lui-même, Brahim Aoussaoui, 21 ans, était également inconnu des forces de sécurité. L’homme a déclaré avoir agi seul, mais une source judiciaire a rapporté qu’un individu de 47 ans avait été placé en garde à vue parce qu’il était soupçonné d’avoir été en contact avec l’agresseur. Le procureur antiterroriste français a été impliqué dans l’enquête sur les allégations de « meurtre lié à une organisation terroriste ».
Selon l’attaquant est un Tunisien entré en Europe depuis Lampedusa, avec des dizaines d’autres migrants. Des sources à l’intérieur des appareils de sécurité ont confirmé que le premier enregistrement humain avait eu lieu sur l’île. Actuellement, les autorités reconstituent les différents mouvements du tueur, mais il semble que le Tunisien soit arrivé en Italie le 20 septembre et ait ensuite été transféré, le 9 octobre, dans un centre de migrants à Bari, dans les Pouilles, après avoir conclu les deux semaines canoniques de quarantaine auxquelles sont obligés tous ceux qui débarquent sur les côtes italiennes. Sur les mouvements ultérieurs, cependant, les enquêteurs sont toujours en train d’enquêter.
La famille de l’attaquant a déclaré l’avoir entendu pour la dernière fois à son arrivée en France. Brahim avait déclaré vouloir passer la nuit devant l’église de Nice, où il était récemment arrivé, et avait envoyé une photo de la cathédrale à ses proches. Tous, cependant, conviennent que le garçon ne semblait pas disposé à accomplir un tel acte.
La Tunisie a condamné l’attaque « fermement » en la qualifiant d ‘ »attaque terroriste ». Le ministère tunisien des Affaires étrangères a souligné dans un communiqué que le pays « rejette toutes les formes de terrorisme et d’extrémisme » et a appelé à lever la garde contre « toute instrumentation politique ou idéologique de la religion ». « Nous demandons de séparer la religion du fléau du terrorisme, en tant que phénomène transfrontalier », lit-on dans le communiqué.
Le président français, Emmanuel Macron, a accordé une interview dans laquelle il a dit comprendre le choc provoqué par la publication des caricatures de Muhammad par le journal Charlie Hebdo mais a rappelé qu’il n’y avait aucune justification. à la violence. Macron a alors précisé qu’il n’avait jamais soutenu la publication d’images qui pourraient être offensantes pour les croyants musulmans mais qu’il défendait le droit d’expression.
Le chef de l’État français a été sévèrement critiqué pour avoir adopté une série de politiques visant à contrer le « séparatisme islamique », pour avoir défini l’islam comme une religion « en crise » dans le monde entier et pour avoir soutenu certaines caricatures satiriques qui représentaient caricatures du Prophète Mohammed.
Le 2 octobre, Macron a annoncé une nouvelle loi contre le «séparatisme» religieux qui, selon ce qui a été précisé par Paris, viserait à libérer le pays de l’islamisme radical et qui sera présentée au Parlement en décembre prochain. Par la suite, après le meurtre du professeur de français, le 19 octobre , la France a annoncé l’expulsion de 231 extrémistes présumés , placés sur une liste de contrôle gouvernementale pour des croyances religieuses radicales et, le lendemain, Macron avait annoncé la dissolution d’un groupe pro-Hamas, actif en France , accusé d’être « directement impliqué » dans le meurtre du professeur décapité.