Bien que, les généraux autoritaires d’Algérie recourent à leurs stratégies habituelles pour contrôler le pays, ils essaient maintenant de renforcer leur pouvoir en utilisant la variante nigériane du Coronavirus. « C’est le prétexte le plus récent pour sauver leur règne et leur peau ».
En effet, le régime des «généraux» craignait que les manifestations de colère en Kabylie qui exigent le renversement du régime et le départ des généraux s’élargissent vers le reste des wilayas, en particulier l’ouest du pays, connu comme le bastion des généraux. Maintenant, ils utilisent la variante du coronavirus nigériane comme un outil répressif pour interdire les citoyens de se rassembler et un moyen de se justifier pour isoler certaines zones sous prétexte de la nécessité de leur imposer la quarantaine …
Et après que les médias du régime ont contribué ces dernières semaines à vaincre la pandémie du coronavirus et à contenir la crise, la situation a soudainement changé après les manifestations en Kabylie, et les médias du régime ont commencé à parler de l’échec du gouvernement algérien de contenir la crise et qu’il y a une augmentation du nombre de cas positifs officiellement déclaré de la maladie dépassant plus de 300 cas coronavirus de la variante nigériane alors que les généraux ont mis en garde contre une aggravation de la situation épidémiologique en Algérie, indiquant que la souche nigériane est la menace la plus dangereuse pour les Algériens à l’heure actuelle et que la situation épidémiologique dans le pays est alarmante. Et si l’on continue dans la même complaisance, les chiffres vont augmenter dans les prochains jours. Le ministère de la Santé a confirmé que nous avons vécu 4 mois de bonne stabilité grâce à l’acquisition de l’immunité, mais l’émergence de nouvelles souches, y compris nigérianes, a gâché tous les comptes, et à moins que des mesures rapides ne soient prises pour que le citoyen puisse porter la bavette et rester à l’écart des manifestations, on s’attend à une troisième vague de l’épidémie, plus meurtrière et dangereuse que les deux précédentes, et à un retour au confinent total dans toutes les régions de l’Algérie.