Notre relation avec les choses commence tôt. L’idée que nous pouvons posséder quelque chose, le posséder comme une partie de nous-mêmes, est une idée que les enfants saisissent dès l’âge de deux ans. Et à six, ils présentent « l’effet de dotation », accordant une valeur supplémentaire à un objet simplement parce qu’il est, ou a été, le leur.
Avec la propriété vient l’envie. Lorsque les jeunes jouent avec des amis, ils découvrent rapidement les jouets des autres sur lesquels ils aimeraient mettre la main. Ou ils font l’expérience de l’injustice d’être forcés de partager ce qu’ils pensaient n’appartenir qu’à eux.
La plupart des enfants ont une relation inhabituellement intense avec un « objet d’attachement » spécifique, généralement une couverture préférée ou une peluche.
La majorité des enfants de trois à six ans préféraient emporter chez eux leur objet d’attachement d’origine, par opposition à un duplicata selon une étude des enfants ont même refusé que leur jouet ou objet d’attachement soit copié en premier lieu. C’est en dépit du fait qu’ils étaient assez heureux de prendre une copie du jouet d’un expérimentateur. C’est comme si les enfants croyaient que leur objet spécial avait une essence unique.
Au fur et à mesure que les enfants deviennent adolescents, nous voyons les possessions commencer à agir comme une béquille pour moi. Au fur et à mesure que nos vies se déroulent, nos choses incarnent encore plus notre sentiment d’identité.