Maryam Nawaz, vice-présidente de la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N), qui était en probation, rejoint la liste des membres de son parti qui sont déjà derrière les barreaux.
La cheffe de l’opposition, Maryam Nawaz, participe à une manifestation contre Imran Khan à Quetta, au Pakistan, à la fin du mois de juillet.
Maryam Nawaz, chef de l’opposition et fille de l’ancien Premier ministre Nawaz Sharif, qui a été arrêtée jeudi au Pakistan pour corruption présumée, dans le dernier cas d’arrestation de dirigeants de son parti – une bonne partie d’entre eux sont déjà derrière les barreaux.
Maryam, vice-présidente de la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N), sera traduite demain devant un tribunal de la ville de Lahore La police l’accusée de ne pas avoir été en mesure d’expliquer la propriété d’actions sucrières d’une fabrique de sucre appartenant à Nawaz.
Maryam Nawaz a été arrétée après avoir rendu visite à son père en prison, purgeant deux peines de prison pour corruption. En juillet 2018, Maryam avait déjà été condamnée à sept ans de prison pour son immeuble luxueux de quatre étages à Londres. Elle était en probation pendant que les tribunaux étudient son appel.
Depuis l’arrestation de Maryam, pratiquement tous les dirigeants de la PML-N sont en prison et le parti a dénoncé une campagne menée à leur encontre par le gouvernement de Khan, Pakistan, Tehreek-i-Insaf (PTI), qui a prévalu lors des élections de juillet 2018.
Hier, l’ancien ministre des Finances, Miftah Ismail, avait été arrêté pour corruption présumée dans le cadre d’une affaire d’importation de gaz. À la mi-juillet, l’ancien directeur général Shahid Khaqan Abbasi avait été arrêté pour corruption présumée dans un contrat portant sur cette matière première.
Le président de la PML-N, Shahbaz Sharif, est en probation. De plus, l’ancien président pakistanais et le veuf de l’ancien dirigeant assassiné, Benazir Bhutto, Asif Ali Zardari, ont été arrêtés à la mi-juin.