Les prix du pétrole sur les marchés internationaux à terme des matières premières se sont remis des pertes importantes des jours précédents et ont augmenté d’environ 7% à leur apogée.
Les contrats de juin pour la variété pétrolière européenne de la mer du Nord « Brent » sont actuellement à 104,50 dollars américains le baril, un baril de pétrole américain « West Texas Intermediate » coûte une bonne centaine de dollars de l’heure. L’euro continue de chuter face au dollar, ne s’échangeant qu’autour de 1,08370 $ ce matin.
Un certain nombre de nouveaux facteurs influençant le marché sont apparus hsur le marché pétrolier. Malgré les faibles données économiques de l’UE, où l’indice ZEW des attentes économiques est passé de moins 38,7 à moins 43 points en avril, le prix du pétrole brut a augmenté dès le début. Le développement a été soutenu par le rapport selon lequel l’Indian Oil Corporation (IOC), probablement sous la pression du gouvernement américain, a l’intention de se passer d’au moins une partie du pétrole russe à l’avenir. Ainsi, la production de la Russie devrait prochainement continuer à baisser sensiblement. De nouveaux chiffres sont sortis ici hier indiquant une réduction plus que prévu. Bien sûr, cela réduit la gamme de services disponibles dans le monde entier.
Puis, dans l’après-midi, l’OPEP a publié son rapport mensuel, qui a révisé à la baisse les prévisions de la demande mondiale de pétrole, ainsi que l’offre. En fin de compte, le rapport était neutre, tout comme celui de l’Energy Information Administration (EIA), qui a été publié hier soir.
Après la fermeture du marché américain, il y avait aussi les données hebdomadaires sur les stocks de pétrole de l’American Petroleum Institute (API), qui pourraient être considérées comme légèrement déprimantes. Au moins l’augmentation significative des stocks de pétrole brut de 7,8 millions de barils soutient cette évaluation, tandis que les baisses de l’essence et des distillats tendraient à la contredire. Peut-être que les chiffres du DOE qui doivent être publiés cet après-midi apporteront un peu plus de clarté.
Sur le marché des changes, l’euro reste sous pression face au dollar américain et se négocie actuellement à son plus bas niveau depuis plus de deux ans.