Comme on le sait, notre régime criminel pourri suit la politique des tueurs en série, en supprimant les traces de ses crimes, en effaçant les faits et en déformant l’opinion publique.
Après l’assassinat en prison du martyr de la patrie Hakim Dabbazi, de manière hideuse aux mains de ses bourreaux, juste pour admettre qu’il est membre du groupe Rashad, et qu’il n’est pas un citoyen ordinaire qui exprime son opinion, un autre militant, Karim Tabbou a été enlevé à son domicile devant ses enfants, après avoir assisté aux funérailles du martyr Hakim et a témoigné de la vérité devant le public, soulignant que le défunt était l’un des fils de l’Algérie libérale et qu’il a été tué à la suite des tortures physiques et psychologiques qu’il a subies de la part du gang au pouvoir, et que l’État ne s’est pas inquiété, que l’Etat n’a même pas pris la peine d’annoncer le décès du défunt ni d’expliquer la cause de sa mort, alors même que l’on connaît l’amère vérité. Karim Tabbou n’a été libéré qu’après que les généraux craignaient que son cas devienne international.
Et après tous ses crimes odieux contre les libéraux et ces événements amers et répréhensibles, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil et le président du Conseil des droits de l’homme, Abdelmadjid Zaâlani, se sont présentés à une réunion représentative du peuple, diffusée sur les chaînes de télévision algériennes, dans lesquelles ils ont déclaré de manière flagrante que l’Algérie se classe au premier rang au Moyen-Orient et en Afrique pour son engagement en faveur des droits de l’homme et pour assurer une vie digne aux citoyens, et que nous sommes tous égaux devant la loi. Il n’y a pas de différence entre les fils de généraux et les citoyens. La liberté des médias et d’expression nous est plus accessible qu’en Europe, mais le plus important que le régime militaire policier et autoritaire doit savoir c’est qu’ils s’adressent à un peuple dans lequel tout est mort, même la dignité. Alors arrêtons de faire la comédie, nous ne sommes qu’un peuple bavard qui n’a que la longue langue.