Le boucher d’Algérie tend sa main tachée de sang aux martyrs du mouvement populaire

En ces jours bénis, un grand nombre de jeunes Algériens sont venus à la périphérie de l’une des prisons, qui abrite des militants du mouvement algérien, pour leur féliciter de l’Aïd al-Fitr et exiger leur libération, en scandant le cher slogan « État civil et non pas militaire. »
Sur fond de réjouissances de l’Aïd al-fitr, les journaux des généraux, dont l’Agence de presse d’Alger, le tambour officiel du régime assassin, ont publié un message aux Algériens à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance fictive dans lequel il avait beaucoup de mensonges dans son contenu, des réalisations imaginaires, puisque si c’était vrai, alors l’Algérie vivrait désormais sur la planète Mars et non pas sur terre dans un pays pauvre et détesté dont les richesses et les ressources, exploitées par une poignée de vieux petits hommes alors que le peuple algérien vit dans la misère et se nourrit de la viande d’ânes et de mulet et boit des eaux usées.
En outre, au milieu de tous ces problèmes, l’APS vient confirmer que le président bien-aimé a été élu par tous les algériens et que notre brave chevalier a humilié la France et a restauré les crânes des martyrs et a forcé le président Macron à s’excuser aux algériens, bien que Tebboune ait été le premier à féliciter Macron pour son succès aux élections, à conquérir l’Espagne et à empêcher l’importation de viande rouge de celle-ci, et en retour il lui a donné du gaz à bas prix et des garanties d’importer notre gaz pendant les 30 prochaines années. L’agence a ajouté, bêtement, que ce que Tebboune avait fait en 31 mois en Algérie ce qui a été considéré comme étant un miracle, oui un miracle, car l’Algérie est maintenant devenue plus isolée, faible, ségréguée et pauvre.
Et aujourd’hui, nous sommes au bord d’une famine collectif, cela ne fait aucun doute. Et au final, l’agence a conclu que Tebboune qui a fait l’Algérie son terrain de chasse personnel, tend sa main tachée de sang aux martyrs du mouvement populaire, le hirak, en disant qu’il ne faut pas craindre le présent, puisque l’avenir sera pire.