Un rapport publié par le journal français « Le Monde » estime que le début de la réconciliation franco-algérienne, qui a résulté de la visite du président français Emmanuel Macron au pays, est semé d’embûches internes et externes.
Le journal prévient que si les débuts de la réconciliation semble prometteur, il comporte trois risques : le premier pourrait provenir des partis conservatrice du régime algérien, qui ont une vision sombre d’un retour à l’intérêt de l’influence française, et le second concerne le Maroc, qui craint que ce rapprochement ne conduise à l’échec du plan d’autonomie du Maroc au Sahara qui est un sujet de désaccord avec l’Algérie. Le journal français ajoute que Rabat a cependant les moyens de faire pression sur Paris en ajustant son contrôle sur l’immigration vers l’Europe ou sa précieuse coopération dans la lutte contre l’extrémisme.
Ainsi, la France se retrouve prise entre les intérêts divergents du Maroc, qui vient de normaliser ses relations avec Israël, et l’Algérie, qui, selon le journal, se sent de plus en plus isolée.
Dans son expression, « Le Monde » a expliqué que le troisième défi est la Russie, principal fournisseur d’armes de l’Algérie, à laquelle elle peut exiger une certaine neutralité vis-à-vis des demandes occidentales liées à la fois à la guerre en Ukraine et aux tensions en la région du Sahel. Notant que pour l’Algérie, la marge de manœuvre est étroite et pour l’avenir des relations entre la France et l’Algérie, la route semble être très raide, ainsi, le rapport du journal français a estimé que ce que la visite de Macron en Algérie avait réalisé un développement. Il a dit que si l’essence des échanges était décevante à certains égards, la symbolique était particulièrement importante dans le contexte psychologique et émotionnel de la relation franco-algérienne.