Dans le cadre de l’organisation par l’Algérie du 31e Sommet de la Ligue Arabe, prévu les 1er et 2 novembre prochain à Alger, le Centre des Archives nationales a accueilli samedi 8 octobre, une série d’expositions documentaires et photographiques sur les pays arabes, intitulée : «La Ligue des États arabes… Histoire et parcours.»
L’exposition, qui a vu la présence des ambassadeurs du Royaume d’Arabie saoudite, du Yémen et de la Palestine en Algérie, ainsi que des officiels, des cadres, des professeurs et des professionnels des médias, comprenait des documents sur la fondation de la Ligue des États arabes et les réunions, sommets, événements et crises les plus importants qu’elle a connus, en plus des photos des secrétaires généraux depuis sa création.
Le jour de l’inauguration, un documentaire sur la création de la Ligue arabe, remontant le temps sur ses 70 ans d’action, a été diffusé devant un public nombreux.
Dans une conférence organisé en marge de l’exposition, le conseiller du président de la République chargé des archives et de la mémoire nationale, Abdelmajid Chikhi, a fait savoir que «cette manifestation entre dans le cadre des efforts de l’Algérie pour sensibiliser la société algérienne et les sociétés arabes et régimes arabes à l’importance du 31e Sommet arabe en Algérie».
Selon le même responsable, l’exposition relate les activités qui se sont déroulées dans le cadre de la Ligue arabe depuis sa fondation.
Par ailleurs et dans le cadre de la tenue du 31e Sommet arabe en Algérie, Abdelmajid Chikhi a souligné «la nécessité pour les frères de se réunir le 1er novembre avec un esprit ouvert et de discuter sereinement de toutes les questions importantes et de leurs répercussions», ajoutant que «ce qui unit les pays arabes est plus grand que ce qui les divise, comme l’histoire et la géographie, la civilisation, les coutumes et les traditions».
D’après Abdelmadjid Chikhi, l’Algérie aspire en accueillant ce sommet, «unir les pays arabes et unifier leurs positions», ajoutant que l’importance pour «la Ligue arabe de suivre le rythme des changements et événements rapides sur la scène internationale, et de travailler à résoudre les problèmes en suspens, en particulier parmi ses membres, en adoptant la voie du dialogue, considérée comme la meilleure façon de résoudre les crises».
Le conseiller chargé des archives et de la mémoire nationale a indiqué que «la création de la Ligue des États arabes avant la fin de la Seconde guerre mondiale et avant la création de l’ONU, reflète la prise de conscience des pays arabes de l’importance d’unifier leurs positions, et de défendre leurs intérêts».